Nouvelles acquisitions pour Diversico

Par La rédaction | 15 Décembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Diversico vient de faire l’acquisition simultanée de trois blocs d’affaires, ce qui porte à 10 le nombre de blocs achetés durant l’année, a annoncé Daniel Guillemette en début de semaine sur son compte LinkedIn.

Au total, la firme en possède donc désormais 36, acquis petit à petit depuis sa fondation il y a 25 ans, précise-t-il.

En partenariat avec Nicolas Côté, Diversico a donc récemment pris une participation dans le cabinet de Michel Drapeau, qui continuera à agir comme conseiller. La firme a aussi acquis des parts dans le cabinet de Hélène Doré, laquelle demeure co-actionnaire. À travers cette dernière, Diversico a obtenu une participation dans le cabinet de Michel Gendron, qu’elle venait d’acquérir.

« Comment tout cela a-t-il été possible? » se demande le président du cabinet de services financiers, qui indique s’être déjà posé la question en 2008.

À l’époque, il avait été frappé « par une situation que la majorité des conseillers vivront au moins une fois dans leur carrière », à savoir la perte pour plusieurs mois de sa seule adjointe expérimentée, brusquement tombée malade. Avec, au bout du compte, « la crainte que tout s’écroule au bureau pendant son absence », souligne-t-il.

« AUTO AUSCULTATION PROFESSIONNELLE »

Une « situation critique » qui l’a contraint à amorcer « l’une des plus importantes réflexions stratégiques de l’histoire de Diversico », explique-t-il, précisant qu’il avait alors dû admettre qu’il était très mal préparé pour affronter un tel problème. Pour passer au travers, il a donc lancé « un vaste chantier dont l’objectif principal consistait à identifier l’ensemble de nos risques et à trouver les meilleurs moyens de les mitiger ».

Cette « auto auscultation professionnelle » est un exercice que peu de conseillers indépendants sont en mesure de faire de façon honnête, reconnaît toutefois Daniel Guillemette.

« Qui est prêt à sacrifier ses ventes pendant près de huit ans pour questionner l’efficacité de ses opérations et se préparer à éventuellement acquérir des blocs d’affaires à l’infini sans contrainte géographique? » questionne-t-il.

Partant de zéro, et faute de disposer d’un gestionnaire de processus d’affaires conçu spécifiquement pour l’industrie financière, le dirigeant a donc dû élaborer un système informatique en vue de standardiser l’ensemble de ses opérations quotidiennes (traitement des propositions, des demandes de service des clients et des nombreux avis reçus des assureurs et des sociétés de fonds d’investissements en rapport avec les contrats en vigueur).

S’INSPIRER DES ÉCHECS DES AUTRES

Avant de démarrer le projet iGeny, il souligne néanmoins avoir pris soin d’observer plusieurs entreprises qui avaient connu une importante croissance par acquisitions et s’être inspiré de leurs erreurs. Selon lui, la plupart de ces échecs ont été occasionnés « en partie par une absence de processus structurés, par des intégrations mal planifiées et par des suivis post-acquisitions déficients ».

Fort de ces constats, Diversico a ensuite pu mettre au point et améliorer d’année en année son Système-Expert iGeny Pro. Aujourd’hui, iGeny Pro peut prendre en charge « l’équivalent de 60 % des tâches répétitives d’une adjointe expérimentée », affirme le patron de Diversico.

En le développant, il estime donc avoir créé « le premier et le seul « robot-adjointe » » disponible sur le marché. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, ajoute-t-il, celui-ci n’a pas remplacé les adjointes traditionnelles, puisqu’il leur a plutôt « permis de se consacrer aux tâches à valeur ajoutée qui exigent de la compétence et du jugement ».

LE TEMPS GAGNÉ AIDE AU SUCCÈS

« Le temps gagné grâce à la standardisation et à l’automatisation des tâches répétitives et routinières qui ennuyaient les adjointes leur permet maintenant de contribuer davantage au succès des entreprises qui les emploient », se félicite Daniel Guillemette.

« Les robots-conseillers ne feront pas tout votre travail à votre place, mais seulement la majeure partie des tâches qui vous énervent. Commencez donc dès maintenant à vous demander comment vous pourrez ajouter de la valeur à vos clients lorsque vous aurez plus de temps libre », conclut-il.

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