Le haut rendement va-t-il rester haut?

Par Soumis par Investissements Renaissance | 20 mars 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les rendements des obligations à risque ont été si bons en 2016 que les mauvaises langues commencent à se délier concernant 2017. Mais tout porte à croire que les performances seront encore au rendez-vous à moyen terme, explique Nicholas Leach, vice-président, titres à revenu fixe pour Gestion d’actifs CIBC.

« Les obligations à risque ont connu une année 2016 robuste avec un rendement global de 17 %, soit supérieur aux marchés d’actions américains. On entend maintenant des voix critiques s’élever pour dire qu’en conséquence, 2017 devrait être une année morose, et que nous allons payer maintenant pour les bons rendements de 2016 », dit Nicholas Leach.

Or selon l’expert, « tout le monde semble oublier que 2015 était une année négative à -5 %, comme on n’en voit pas souvent dans cette catégorie d’actifs. Si on annualise les rendements sur une période de deux ans, on obtient 6 %, ce qui est égal au rendement du marché au début de cette période. »

L’analyse historique démontre qu’il est préférable d’adopter une vision à moyen terme dans ce marché, croit-il. Par exemple, durant la dernière crise financière, les rendements ont connu une baisse à deux chiffres en 2008 et une croissance à deux chiffres en 2009, si bien qu’à la fin de cette période le rendement global était équivalent aux coupons obligataires du début de la période. Le même phénomène pourrait se produire dans les prochaines années, selon lui.

« Il est important de prendre en compte les coupons obligataires. Même si le marché connaît des épisodes de volatilité, il est probable que d’ici 3 ou 4 ans, le rendement soit équivalent au coupon du début de la période », dit Nicholas Leach.

« Dans le cas de 2017, l’année a commencé avec des coupons de plus de 6 %, et les nôtres sont autour de 5,75 %, donc nous nous attendons à voir le même type de performance dans les rendements à moyen terme. »

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