L’anxiété, le nouveau mot d’ordre

Par Alizée Calza | 1 octobre 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Kamil Macniak / 123RF

Pandémie, catastrophes naturelles, tous ces mots qui relevaient hier davantage du dictionnaire que du réel font aujourd’hui partie de notre vie quotidienne.

Nous sommes inondés, c’est le cas de le dire, d’informations négatives. Alors que l’on continue quotidiennement de suivre les chiffres des nouveaux cas de COVID-19, l’Allemagne a eu les pieds, et même les genoux dans l’eau, de même que la Chine et d’autres pays d’Europe. À l’inverse, l’Ontario continuait de tousser, les poumons obstrués par les cendres de leurs forêts et villages entiers avalés par les trop voraces feux qui ont marqué l’été. Sans compter les tornades qui ont frappé à l’aveuglette plusieurs régions du Québec et la famine en Corée causée par la fermeture des frontières, imposée par le pays pour se protéger de la pandémie.

Décidément, 2021 n’est pas encore le bout du tunnel… D’ailleurs le verra-t-on seulement un jour ? Le pessimisme semble s’installer doucement. Mais tandis qu’on attend le prochain confinement potentiel, on peut voir une certaine évolution dans la population. Une sorte de carpe diem semble maintenant être de mise. Et quitte à vivre au jour le jour, plusieurs n’hésitent pas à revoir entièrement leur vie et redéfinir leurs priorités.

DE NOUVELLES PRIORITÉS 

Alors qu’avant, tout le monde semblait miser sur les promotions, le travail et l’argent, un revirement semble s’imposer. Désormais, le «travail hybride»est sur toutes les lèvres. Les sociétés imposant des retours au bureau à 100 % voient leurs travailleurs fuir leur emploi pour d’autres horizons moins présentiels.

Sans compter que nombre de cadres envisagent de quitter leur poste et pensent demander à être rétrogradés. Épuisés, ces derniers cherchent à se ressourcer et améliorer leur mieux-être, au risque d’avoir un moins bon salaire. Est-ce la fin du capitalisme ? Très peu probable… Toutefois, la vie de famille a repris une place très importante, même peut-être plus importante que jamais. Conscients que tout peut s’arrêter du jour au lendemain, les Québécois veulent profiter des leurs. Craintifs, plusieurs s’intéressent aux assurances qu’ils avaient jusqu’ici ignorées. Les jeunes s’informent sur les assurances vie, et les assurances maladies graves ont trouvé un second souffle.

Les signes semblent montrer que les Québécois sont à la recherche d’une soupape pour calmer leur anxiété. Des idées pour retrouver leur sommeil de plomb, loin des nouveaux soucis qui assombrissent leurs pays oniriques de quelques nuages disgracieux.

Les entreprises sont forcées de s’adapter. Dans la gestion de patrimoine, de gros joueurs comme la Financière Sun Life, RBC ou encore la Financière Banque Nationale revoient entièrement leur plan d’affaires et réfléchissent aux moyens d’intégrer le télétravail à long terme, quitte à ce qu’il diffère quelque peu de celui qu’on a vu émerger pendant la pandémie.

En tant que conseiller, vous aussi vous devez vous adapter. Sans compter que le rôle que vous êtes amené à jouer est essentiel. Vous pouvez aider vos clients dans leur réflexion et leurs changements de vie. Planifiez avec eux leurs finances, revoyez leurs besoins en assurance et surtout soutenez-les. Ils ont besoin de vous.

Alizée Calza est rédactrice en chef adjointe chez Conseiller.

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Alizée Calza

Alizée Calza est rédactrice en chef adjointe pour Conseiller.ca et pour Finance et Investissement.