Planète finance

21 février 2020 | Dernière mise à jour le 21 février 2020
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­Asie Plus de la moitié des actions mondiales sont asiatiques

Un récent rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) montre qu’en 2018, les entreprises asiatiques ont émis 51 % du total des actions mondiales. Elles n’en représentaient que 30 % en 2000. Les 748 sociétés asiatiques entrées en ­Bourse en 2018 comptaient pour 60 % de l’ensemble des nouvelles cotations.

Cette progression asiatique a aussi bénéficié d’un mouvement contraire en ­Europe et aux ­États-Unis. Dans ce dernier pays, le nombre d’entreprises cotées en ­Bourse est passé de près de 8 000 en 1997 à 4 000 aujourd’hui, rappelle l’OCDE.

L’élan asiatique est pour beaucoup celui de la ­Chine. Ses entreprises ont injecté près de 60 milliards de dollars américains (79,7 G$ ­CA) sur les marchés d’actions en 2018, soit plus du double du ­Japon, ­peut-on lire dans ­Les ­Echos. Selon l’OCDE, 305 entreprises chinoises, dont un tiers de ­Hong ­Kong, sont entrées en ­Bourse en 2018, contre 173 pour l’Inde.

­États-Unis Les expatriés avides de conseils fiscaux

Contrairement à la majorité des pays, les ­États-Unis imposent en fonction de la citoyenneté et non de la résidence. Les citoyens américains qui vivent à l’étranger peuvent donc être appelés à payer des impôts aux ­États-Unis.

Le ­Foreign ­Account ­Tax ­Compliance ­Act a ainsi été adopté pour forcer les banques mondiales à fournir, par l’entremise des autorités fiscales de leur pays, des renseignements sur leurs clients citoyens américains. Certaines institutions financières ont même menacé de fermer des comptes en raison des complications avec les autorités des ­États-Unis.

Ces difficultés poussent à la hausse la demande pour des conseils fiscaux chez les expatriés américains, révèle ­International ­Investment. Le nombre de conseillers certifiés par le ­Trésor américain pratiquant à l’étranger a grimpé d’environ 50 % depuis 2016. Il est passé de 2 078 à 3 083 en septembre 2019. La majorité travaille en ­Inde, au ­Royaume-Uni, au ­Canada, en ­Chine, en ­Corée du ­Sud et au ­Japon.

En 2018, les entreprises asiatiques ont émis 51 % du total des actions mondiales.

­Royaume-Uni Les inquiétudes des conseillers britanniques

Le plus récent rapport annuel de ­Schroders sur les professionnels britanniques du conseil financier souligne que pas moins de 94 % des investisseurs ont posé des questions sur le ­Brexit à leur conseiller et que 40 % d’entre eux ont déplacé des actifs financiers à l’extérieur du ­Royaume-Uni, surtout aux ­États-Unis.

Sur les 135 conseillers qui ont répondu au sondage, 63 % réévaluent la segmentation de leurs clients, indique ­International ­Adviser. Présentement, seulement 19 % fractionnent leur clientèle selon les étapes de la vie, contre 70 % qui utilisent plutôt l’actif sous gestion (ASG). Cela peut occulter les besoins que les épargnants éprouvent à différents moments de leur existence et qui n’ont rien à voir avec l’ASG.

L’étude montre aussi que 65 % de leurs clients sont âgés entre 50 et 65 ans et 25 % ont plus de 65 ans. Seulement 9 % sont âgés entre 20 et 50 ans.

Grèce Un revenant sur les marchés financiers

Les obligations grecques sont revenues d’entre les mortes et les voilà maintenant coqueluches des financiers, rapporte le quotidien ­Les ­Echos. À tel point que la ­Grèce a remboursé à l’avance un prêt de 2,7 milliards d’euros (3,95 G$ CA) que lui avait consenti le ­Fonds monétaire international.

Signe de cette santé financière retrouvée, le rendement sur dix ans des obligations grecques a glissé à 1,13 % en octobre et celui des obligations sur cinq ans n’est que de 0,36 %.

C’est donc dire que la ­Grèce peut désormais se financer sur les marchés à meilleur coût que l’Italie, par exemple. Athènes a même émis des titres sur trois mois à -0,02 % en octobre, joignant le club des pays qui font de l’argent en empruntant.

Tout comme ­DBRS ­Morningstar, ­Scope ­Ratings a relevé la note de crédit à long terme de la Grèce de ­BB- à ­BB, avec une perspective positive, estimant qu’il y a plus de chances qu’elle s’améliore encore que l’inverse. De son côté, S&P ­Global ­Ratings l’a fait passer de B+ à ­BB-. La cote des titres de la ­Grèce les garde tout de même dans la catégorie spéculative, les plaçant hors d’atteinte pour de nombreux gestionnaires de portefeuilles.

Dans la twittosphère La croissance rapide de la population racialisée au Canada ne s’accompagne pas d’une amélioration correspondante de l’égalité économique, selon une étude. >> Les Affaires @la_lesaffaires 11:30 AM · 9 déc. 2019 Les #fraisdegestion des placements sont importants ! Mais doit-on concentrer TOUS ses efforts de ce côté quand vient le temps de choisir ses #placements ? Écoutez l’épisode #7 du balado Le Planif pour en savoir davantage. #bourse #REER #CELI >> Fabien Major @fabienmajor 9:05 AM · 9 déc. 2019 #Immobilier : lors des 10 premiers mois de 2019, le nombre de ventes de propriétés multirésidentielles a atteint un sommet depuis les cinq dernières années. >> JLR.ca @JLRimmo 9:25 AM · 6 déc. 2019

• Ce texte est paru dans l’édition de février 2020 de Conseiller. Vous pouvez consulter l’ensemble du numéro sur notre site Web.