Planète finance

1 juin 2021 | Dernière mise à jour le 1 juin 2021
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­Royaume-Uni

Les jeunes investisseurs jouent à des jeux dangereux

Dans un récent rapport, la Financial Conduct Authority (FCA) prévient que de plus en plus de jeunes investissent dans des produits à haut risque, comme les cryptomonnaies et les devises étrangères. Pourtant, plus de 60% des répondants à un sondage de la FCA reconnaissent qu’une perte importante aurait des répercussions fondamentales sur leur niveau de vie actuel ou futur. Ces produits ne leur conviennent donc pas.

Mais les nouvelles applications mobiles de placement faciliteraient l’achat de ces produits financiers par les jeunes. Les émotions joueraient aussi un rôle dans cet engouement, notamment le sentiment d’ivresse qui accompagne la possibilité de réaliser des gains. Plus d’un tiers des jeunes n’invoquaient aucune raison traditionnelle pour justifier leurs investissements, comme épargner pour la retraite ou faire fructifier leurs économies. Leurs motifs relevaient plutôt du défi et de la compétition.

­États-Unis

Les femmes veulent des conseils financiers… gratuits

Aux États-Unis, les femmes comptent plus que les hommes sur les conseillers professionnels, mais sont moins enclines à payer pour leurs services. C’est le paradoxe que révèlent deux études américaines. Celle du Spectrem Group montre que 61% des femmes font affaire avec un conseiller, contre 56 % des hommes. Le rapport indique aussi qu’elles se fient plus à leurs conseillers que les hommes, notamment parce qu’elles ont l’impression de mal comprendre les produits et les investissements. Leur objectif prioritaire est plus souvent la sécurité que le rendement.

Une autre étude réalisée cette fois par Cerulli Associates indique que seulement 51 % des Américaines sont prêtes à payer pour les services d’un conseiller, contre 58% des hommes. Les conseillers ont donc intérêt à bien détailler leurs responsabilités et leurs résultats afin d’expliquer clairement leur rémunération.

Au premier trimestre, le rendement de l’indice canadien a battu son conccurent américain avec un gain de 7,6 %

­Canada

Les actions canadiennes reprennent du lustre

La vaccination et l’aide économique des gouvernements gonflent les espoirs de reprise économique mondiale. Cela redonne de l’attrait aux actions canadiennes, rapporte Bloomberg. Au cours de neuf des dix dernières années, l’indice S&P/TSX Composite a tiré de l’arrière par rapport au S&P 500. Mais lors du premier trimestre de 2021, le rendement de l’indice canadien a battu son concurrent américain avec un gain de 7,6 %. Cette performance doit beaucoup aux banques et aux secteurs énergétique et industriel, qui bénéficient du vent de reprise.

Beaucoup d’investisseurs estiment que les actions canadiennes restent sous-évaluées, ce qui les rend plus attrayantes. Les fonds négociés en Bourse canadiens ont reçu une injection de plus de 9 G $en trois mois cette année, alors que l’an dernier l’argent entrait au rythme de moins de 2 G $par mois.

Cependant, l’économie canadienne est cyclique et dépend de la croissance mondiale. Si celle-ci devait s’enrayer, les actions canadiennes pourraient perdre des plumes.

­Afrique

Les banques doivent intégrer les risques environnementaux

L’agence de notation Moody’s invite les banques africaines à inclure la crise climatique dans leurs dispositifs de gestion des risques. Sinon, leur note de crédit et leurs bénéfices risquent d’en pâtir. Ces institutions financières détiendraient trop d’obligations d’État et auraient accordé plusieurs prêts à des secteurs écologiquement sensibles, ce qui les rend vulnérables.

Sur le continent, de nombreuses banques ont adhéré aux Principes pour une banque responsable, lancés en septembre 2019, rappelle Financial Afrik. Elles s’alignent donc sur l’Accord de Paris et visent des objectifs de développement durable. Les banques africaines pourraient aussi affronter une augmentation des défauts de remboursement de prêts, en raison des effets de la pandémie sur l’économie du continent, selon l’Overseas Development Institute. C Au premier trimestre, le rendement de l’indice canadien a battu son concurrent américain avec un gain de 7,6 %.

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