Dans les coulisses du… Groupe Investors

27 septembre 2018 | Dernière mise à jour le 22 août 2023
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Valérie Chartier, du Groupe Investors.

Dans cette série vidéo, des employés de différentes institutions financières dévoilent les coulisses de leur travail… et quelques détails sur leur employeur. Aujourd’hui : Valérie Chartier, Pl. Fin. et directrice de division au Groupe Investors.

Dotée d’un « petit côté pédagogique », Valérie Chartier a trouvé sa vocation en devenant planificatrice financière au Groupe Investors. Ce travail lui permet non seulement d’enseigner à ses clients comment gérer leur argent, mais aussi de les aider dans leurs projets et leur vie de tous les jours.

Conseiller : Pourquoi avez-vous eu envie de devenir planificatrice financière?

Valérie Chartier : Je voyais qu’autour de moi, les gens comprenaient mal la finance. Ce n’est pas quelque chose avec quoi les gens sont à l’aise. Au Québec, du moins. Moi, ça m’a toujours passionnée. En tant que planificatrice financière, je suis en mesure d’aider les clients à faire cet apprentissage-là, leur montrer comment épargner et assurer leur sécurité financière future.

C : C’est comment, travailler au Groupe Investors?

VC : Depuis que je suis planificatrice financière, j’ai toujours cherché la bonne équipe, la bonne entreprise. Honnêtement, le Groupe Investors  a réussi à remplir tous les critères de ma liste sur ce que constitue un emploi idéal.

 C : Que contenait cette liste?

VC : Plusieurs éléments, notamment être plus libre de mon temps. Ayant des enfants, j’ai vraiment besoin d’une latitude supplémentaire. Ça fait en sorte que je suis en mesure de faire des journées très complètes, mais en étant beaucoup moins stressée.

Je voulais aussi choisir mes clients. C’était important pour moi , dans leur planification financière. Je peux prendre le temps de rencontrer un client à la fois et de passer à travers son dossier au complet.

C : Racontez-nous une journée type au Groupe Investors.

VC : Ce que j’aime, c’est qu’il n’y a pas de journée type. Ça faisait partie de ma liste de ne pas avoir des journées coulées dans le béton. Ce n’est jamais pareil. Je peux passer une journée complète chez moi, en pyjama, à travailler sur le dossier d’un client, à établir sa planification financière. Une autre journée, à aller présenter un plan financier à un client. Je suis autant sur la route qu’au bureau. Ça me permet de bouger, d’être dans l’action.

C : Quelle est la plus grande difficulté à laquelle vous ayez été confrontée?

VC : C’est la fameuse conciliation travail-famille. J’ai deux enfants, un mari, donc une famille et une carrière que j’adore. Souvent la femme en moi veut profiter des deux en même temps. La technologie nous permet de le faire parce qu’on peut être au parc avec les enfants et consulter nos courriels sur notre téléphone intelligent. Mais je pense que c’est important de se garder du temps pour chaque chose.

C : Que pensez-vous de la vente d’assurance en ligne?

VC : Je pense que les gens ne devraient jamais acheter une assurance sur Internet. L’assurance fait partie de la planification financière globale d’un client et il n’y a qu’un planificateur financier qui soit au courant du dossier au complet et qui soit en mesure de conseiller les gens, je pense.

Souvent, l’assurance achetée en ligne va être mal adaptée, trop chère, trop courte. On ne peut pas se procurer un produit sur Internet, car le but de l’assurance n’est pas d’adhérer à une solution déjà prémâchée ou populaire, mais de s’adapter aux besoins présents des clients. À chacun sa situation, donc à chacun son propre besoin d’assurance.

C : Le client ne connaît-il pas ses propres besoins?

VC : Souvent, il n’est pas en mesure de les analyser parce qu’il arrive qu’il conçoive mal sa situation globale. Il la connaît, mais il n’est peut-être pas en mesure de faire les calculs qui s’y rattachent.

C : Quels conseils donneriez-vous aux jeunes conseillers?

VC : D’être à l’écoute de leurs clients. De toujours se concentrer sur leurs objectifs et, surtout, de s’assurer que les clients comprennent à 100 % ce qu’ils leur disent. Trop souvent, on présume que les clients saisissent ce qu’on leur propose et c’est rarement le cas. Les clients sont souvent gênés de ne pas comprendre tout ce qu’on leur dit.

Bien verbaliser la stratégie qu’on veut mettre en place est probablement notre plus gros défi. Parce qu’une fois que c’est bien expliqué et bien compris, les clients sont vraiment en mesure de prendre une décision éclairée. La clé du succès avec un client, c’est la confiance et tout passe par la compréhension qu’il a du plan qu’on lui propose.

C : Avez-vous des modèles ou des mentors?

VC : Certainement. Au sein même de mon équipe, je vous dirais que beaucoup de personnes sont des modèles pour moi. Mon directeur régional, François Louis-Seize, ne le sait peut-être pas, mais c’est vraiment un mentor. Il a une grande expérience, il est très posé et a toujours une bonne réponse ou une réflexion pertinente sur les craintes que je peux avoir. Il a toujours été très présent pour moi.

C : Un bon souvenir de votre pratique?

VC : Je le vis encore chaque hiver. Comme les hivers au Québec sont longs, la plupart de mes clients quittent pour la Floride. J’aime avoir avec eux une relation assez constante, alors je m’amuse à tous les appeler la même journée. Au premier appel, j’essaie d’obtenir le plus d’information possible sur la température, les potins de golf, les actualités de la Floride. Ainsi, lors des appels suivants, j’ai l’air vraiment très au courant de ce qui s’y passe. J’ai presque l’air d’habiter là-bas avec eux. Ça les fait toujours beaucoup rire. Ça amène une touche humoristique à nos appels avant d’aborder les choses sérieuses.

C : Que faites-vous de votre propre argent? Avez-vous des placements, de l’épargne?

VC : J’ai un solide plan financier, je ne suis pas un cordonnier mal chaussé. Pour mon conjoint et moi, je mets à jour notre planification financière régulièrement, même plus d’une fois par année. Ça m’aide à voir plus clair. Ça me stimule aussi à mettre plus d’argent dans nos REER et CELI. Je planifie la retraite de mes clients, je ne veux pas rater mon coup et ne pas avoir une belle retraite moi aussi. Je mets tous les outils de notre côté pour qu’on puisse aussi bénéficier d’une bonne retraite.

Je n’ai pas de produit chouchou, je m’en tiens aux conseils professionnels que je peux donner à mes clients. J’ai mon propre profil d’investisseur, mon propre horizon de placement. Je dis « mon », mais mon conjoint aussi. On forme une équipe financière, donc je lui parle toujours des placements que je fais pour nos REER et CELI. On a notre bilan avec notre valeur nette, nos dettes, nos actifs, que je mets à jour chaque mois. Je trouve que c’est important de savoir où l’on va.