Révision de la loi 188 : MICA lance les hostilités

Par Pierre-Alexandre Maltais | 17 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le combat de l’industrie contre certains aspects du projet de loi 188 commence à prendre forme. Plusieurs conseillers du cabinet MICA services financiers ont fait parvenir hier un mémoire commun, qui prévoit deux fronts pour la bataille à venir : premièrement, pas question d’autoriser la vente d’assurance sur Internet et deuxièmement, la CSF doit continuer d’exister.

Cette lettre, rédigée par le président de MICA, Gino S. Savard, a été envoyée aux 150 conseillers que compte le cabinet et « est en partie composée d’un mémoire déposé il y a deux ans et dont n’a pas tenu compte le gouvernement », indique la vice-présidente communications et marketing chez MICA, Karolyn Vaillancourt.

« Nous avons invité nos conseillers à se manifester sur une base volontaire », ajoute-t-elle.

La missive a également été partagée avec l’ensemble des agents généraux présents lors d’une assemblée extraordinaire organisée le 9 septembre par le Conseil des professionnels en services financiers.

« M. Savard leur a proposé d’emboîter le pas pour assurer la protection des consommateurs québécois. Maintenant, nous ne savons pas s’ils se mobiliseront », mentionne Mme Vaillancourt.

Le président de le CDPSF, Mario Grégoire, confirme effectivement que les agents généraux sont présentement en train d’élaborer un mémoire qui sera cosigné et déposé d’ici la fin du mois. « Tous les agents ont reçu une ébauche du mémoire [hier] », indique M. Grégoire, qui compte obtenir le soutien d’un maximum d’appuis avant le 30 septembre, date limite pour déposer les mémoires auprès du ministère des Finances.

Pour consulter la lettre dans son intégralité, cliquez ici.

Vous pouvez aussi lire – ou relire – le billet rédigé par Gino S. Savard sur son blogue lundi.

Pierre-Alexandre Maltais