Une étude sur les répercussions du MRCC 2

Par La rédaction | 23 août 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
stillfx / 123RF

Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont annoncé lundi la création d’un projet de recherche visant à mesurer l’incidence, à la fois sur les investisseurs et l’industrie, des obligations introduites par le MRCC 2 et des modifications du régime d’information au moment de la souscription.

Les recherches permettront entre autres de recueillir des données liées aux connaissances, attitudes et comportements des investisseurs. Elles étudieront également les pratiques des personnes inscrites, la tarification des organismes de placement collectif (OPC) et l’offre de produits. Le projet de recherche s’étendra de 2016 à 2019 et devrait s’achever d’ici 2021.

« La deuxième phase du MRCC et le régime d’information au moment de la souscription sont conçus pour répondre aux besoins des investisseurs, déclare dans un communiqué Louis Morisset, président des ACVM et président-directeur général de l’Autorité des marchés financiers. Nous voulons nous assurer que la transparence accrue des coûts et du rendement des placements ainsi que la remise de l’aperçu du fonds les aident réellement à prendre des décisions d’investissement éclairées. »

Rappelons que les modifications de la deuxième phase du Modèle de relation client-conseiller (MRCC) visent à faire en sorte que les investisseurs reçoivent de l’information claire et exhaustive sur le rendement de leurs placements et l’ensemble des frais associés à leurs comptes, y compris la rémunération versée aux conseillers, soulignent les ACVM. Les changements sont entrés en vigueur en trois phases : le 15 juillet 2014, le 15 juillet 2015 et le 15 juillet 2016.

Les modifications définitives apportées au régime d’information au moment de la souscription sont de leur côté entrées en vigueur le 30 mai 2016. Elles obligent les courtiers en épargne collective à remettre aux investisseurs un aperçu du fonds facile à comprendre avant la souscription de titres.

La rédaction