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Guide de l’investisseur sur la carboneutralité

27 septembre 2021 | Dernière mise à jour le 11 octobre 2023
13 minutes de lecture
A long line of parked airplanes
istock / Fabian Gysel

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L’année 2020 a marqué les esprits pour bien des raisons et restera dans nos mémoires entre autres comme une année d’action contre les changements climatiques. En particulier, nous avons assisté l’an passé à une multiplication des engagements à atteindre des objectifs de carboneutralité de la part des entreprises et des gouvernements. Le présent document se penche sur ce qui a motivé les engagements de la dernière année et sur l’intégration d’objectifs et d’autres facteurs liés au climat dans le processus de placement de RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA).

Qu’est-ce que la carboneutralité ?

Atteindre la carboneutralité veut dire atteindre un équilibre entre les gaz à effet de serre (GES) émis dans l’atmosphère et ceux qui en sont retirés. Le concept de carboneutralité peut aussi être désigné par les expressions « zéro émission nette », ou « neutralité climatique ».

La carboneutralité ne signifie pas une absence d’émissions. Dans le cadre d’une politique de carboneutralité, on peut encore produire des émissions dans la mesure où elles sont compensées au moyen de processus ou de mesures qui réduisent les émissions déjà présentes dans l’atmosphère. La plantation d’arbres et l’élimination du carbone sont deux exemples de mécanismes de compensation.

Pourquoi devons-nous atteindre la carboneutralité ?

Les activités humaines (comme la combustion de combustibles fossiles) et les changements dans l’utilisation des terres (comme la déforestation) engendrent la libération de GES dans l’atmosphère. Les émissions de GES qui s’accumulent sont prises au piège, ce qui fait augmenter les températures mondiales moyennes. C’est là l’origine des changements climatiques.

Les températures mondiales moyennes ont augmenté d’environ 1 °C depuis l’époque préindustrielle, et les impacts climatiques se font déjà sentir partout dans le monde : phénomènes météorologiques extrêmes, sécheresses, inondations et ainsi de suite. En 2018, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a déclaré explicitement qu’un réchauffement dépassant le seuil de 1,5 °C d’ici la fin du siècle entraînerait de graves conséquences. Selon le GIEC, pour éviter le pire, le monde doit réduire de moitié ses émissions de dioxyde de carbone d’ici une dizaine d’années et atteindre la carboneutralité d’ici 2050.

Le rapport du GIEC a joué un rôle de catalyseur dans l’établissement de données scientifiques et d’un calendrier qui sous-tendent les objectifs de carboneutralité, mais c’est l’ambition de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement planétaire en 2015 à « un niveau bien inférieur » à 2 °C qui a créé un contexte favorable. Signé par 197 pays, cet Accord reconnaît la nécessité de parvenir à un équilibre entre les émissions produites et retirées, et, par son objectif de température, il a motivé une analyse plus approfondie du niveau d’émissions nécessaire pour limiter le réchauffement planétaire.

Comment y parviendrons-nous ?

En bref, pour réduire au minimum l’impact des changements climatiques, les émissions nettes doivent être réduites à zéro d’ici le milieu du siècle. Il faudra donc opérer une profonde transformation dans l’ensemble des secteurs afin de réduire la quantité de nouvelles émissions de carbone. Il sera aussi nécessaire d’éliminer du carbone déjà présent dans l’atmosphère par le recours à des technologies d’élimination du carbone et au moyen d’activités de stockages de carbone, comme la plantation d’arbres ou la gestion de l’utilisation des terres. Enfin, il faudra modifier les politiques, les technologies et les comportements humains.

Selon le rapport du GIEC, des transitions rapides et profondes dans l’utilisation des terres et de l’énergie, ainsi que dans les secteurs, les bâtiments, les transports et les villes, seront indispensables pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C.

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Afin d’atteindre la carboneutralité, tous les secteurs devront prendre des mesures de décarbonisation.

Dans beaucoup de secteurs, il existe déjà des technologies et des stratégies efficaces pour réduire les émissions, dont l’énergie renouvelable, le stockage de l’énergie, le captage et stockage de carbone, et la gestion des sols pour la séquestration du carbone. Toutefois, pour atteindre les objectifs mondiaux de carboneutralité, celles-ci devront être déployées à plus grande échelle, et il faudra en trouver de nouvelles. Parmi les défis que doivent surmonter de nombreux secteurs et technologies, notons la non-adaptabilité des anciens systèmes (par exemple, les voitures à essence et l’infrastructure connexe, les systèmes de chauffage et de refroidissement qui utilisent des combustibles à base de carbone), la discordance des signaux de prix dans certains marchés (par exemple, le prix du carbone) et des coûts qui ne peuvent pas concurrencer ceux des technologies existantes. Pour parvenir à la carboneutralité, la plupart des économies et des secteurs devront aussi recourir à des technologies d’élimination du carbone, à des solutions fondées sur la nature (reboisement des forêts, meilleure absorption par les sols) et à des crédits compensatoires de carbone. La nécessité d’éliminer le carbone découle de la persistance des émissions de GES dans l’atmosphère pendant des siècles après leur production. De surcroît, les systèmes naturels et artificiels continuent et continueront de produire des émissions.

Qui s’engage à atteindre la carboneutralité ?

Plusieurs facteurs ont récemment attiré l’attention des entreprises et gouvernements sur la carboneutralité. Citons notamment la hausse des coûts humains et financiers des phénomènes météorologiques extrêmes, les mesures législatives sur les changements climatiques adoptées par de grands pays (Union européenne, Chine) et l’évolution du point de vue des entreprises quant à leur rôle dans la lutte contre les changements climatiques.

La dernière année a ètè marquée par l’action gouvernementale sur les changements climatiques, et aujourd’hui, plus de la moitié de l’économie mondiale est liée par des engagements de carboneutralité. Les États engagés comprennent l’Union européenne, le Royaume-Uni, le Canada et la Chine. La Loi sur le climat de l’Union européenne, proposée en mars 2020, prévoit un objectif juridiquement contraignant de zéro émission nette de GES d’ici 2050. Le Canada a présenté en novembre 2020 un projet de loi visant à fixer des cibles provisoires et à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. L’objectif de carboneutralité de la Chine d’ici 2060 est digne de mention, compte tenu de l’importante contribution de ce pays aux émissions (28 % des émissions mondiales2) et des efforts nécessaires à sa réalisation (réduction de quelque 90 % des émissions)3. Cet objectif est également notable du fait de la demande, de la production et des investissements actuels de l’Empire du Milieu dans le domaine des technologies sobres en carbone. En effet, la Chine est le premier producteur mondial de panneaux solaires, d’éones, d’accumulateurs et de véhicules électriques4.

En 2021, 14 pays ont adopté ou proposé une mesure législative en vue d’atteindre la carboneutralité (la plupart d’ici 2050), et 14 de plus ont pris un tel engagement sous forme de politique5. D’après le même rapport, 100 autres pays envisagent de se fixer des objectifs de zéro émission nette qu’ils pourraient annoncer au cours de l’année à venir, en prévision de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques de novembre 2021.

Les 197 signataires de l’Accord de Paris de 2015 se sont engagés à soumettre tous les cinq ans des objectifs climatiques actualisés, plus ambitieux, appelés contributions déterminées au niveau national. La première optimisation des engagements devait être présentée en 2020. Quelques heures après l’investiture du président Biden, les États-Unis confirmaient leur retour dans l’Accord de Paris à compter du 19 février 2021, qui s’accompagne de l’obligation de fixer des objectifs nationaux.

Dans la dernière année, les objectifs de carboneutralité des entreprises se sont multipliés et amplifiés. Par exemple, BP6, Ford Motor Company7, Walmart8, American Airlines9, Apple10, Microsoft11, Cemex12 et plus encore ont pris de tels engagements. Les objectifs de carboneutralité d’entreprise varient généralement en fonction de trois aspects clés : le portée des impacts climatiques et des activités visé par l’objectif ; le délai de réalisation de l’objectif ; et la stratégie ou approche adoptée en vue d’atteindre la carboneutralité (voir le diagramme)13. La facilité et le mode de réalisation d’un objectif donné dépendent en grande partie de la manière dont la société a défini sa cible par rapport à ces aspects clés. Par exemple, puisque la majorité des émissions des sociétés de services énergétiques découlent de l’utilisation de leurs produits par les cts (c’est-à-dire des émissions de catégorie 3), il leur sera difficile d’atteindre des objectifs de carboneutralité couvrant ces émissions et elles devront probablement centrer leurs efforts sur des technologies d’élimination du carbone. Pour les fabricants d’automobiles, bien que leurs émissions proviennent également de l’utilisation de leurs produits, l’accent est principalement mis sur la modification du type de produit (p. ex., les véhicules électriques) offert.

Aspects clés des objectifs de carboneutralité d’entreprise

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Comment RBC GMA intègre-t-elle la lutte contre les changements climatiques dans son processus de placement ?

RBC GMA reconnaît la nécessité d’assurer une transition équitable vers une économie sobre en carbone et susceptible, selon nous, de favoriser la prospérité économique et de préserver l’égalité pour tous, et elle agit en conséquence. Nous sommes d’avis que la prise en compte des impacts financiers des changements climatiques dans notre méthode de placement représente un facteur déterminant pour rehausser les rendements à long terme corrigés du risque. C’est pourquoi nous examinons, dans le contexte de notre processus de placement, l’efficacité des structures de gouvernance d’entreprise, l’exhaustivité des objectifs climatiques, l’intégration stratégique des risques et occasions liés au climat, et la divulgation transparente des modalités d’intégration des risques et occasions liés au climat dans la prise de décisions. Nous prenons nos décisions de placement au cas par cas et nous comptons sur la gérance pour amener les sociétés à mettre en œuvre des stratégies et à prendre des mesures d’atténuation des changements climatiques et d’adaptation à ces changements.

Nous privilégions depuis longtemps l’investissement responsable, qui tient compte des changements climatiques. En 2020, nous avons franchi un pas de plus en officialisant notre approche stratégique. Notre approche des changements climatiques repose sur les trois piliers établis dans notre démarche en matière d’investissement responsable, et jette les bases de nos engagements et de nos mesures de gestion des risques et occasions liés au climat.

  • Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance pleinement intégrés : Nous intégrons les risques et occasions liés au climat dans notre processus de placement en nous servant de données et analyses climatologiques poussées et d’analyses de scénarios climatiques comme intrants dans le processus décisionnel. À cette fin, nous évaluons la stratégie, la surveillance de la gouvernance, les objectifs et le rendement des sociétés émettrices en ce qui a trait aux changements climatiques.
  • Gérance active : Par les votes par procuration, la communication directe et la collaboration avec des investisseurs aux vues similaires, nous encourageons les sociétés émettrices et les organismes de réglementation à tenir compte de l’atténuation des changements climatiques et de l’adaptation à ces changements dans leurs activités. Nous cherchons à motiver les sociétés émettrices à agir en se dotant de mécanismes efficaces de surveillance de la gouvernance des changements climatiques, en établissant des objectifs et des stratégies de réduction des émissions de GES et en communiquant des renseignements sur les activités et les résultats connexes.
  • Solutions et rapports axés sur les cts : Nous collaborons également avec les cts pour mettre au point des solutions qui répondent à leurs besoins et produire des rapports transparents et pertinents sur l’intégration des risques et occasions liés au climat dans notre processus de placement.

1. Global emissions, Centre for Climate and Energy Solutions, consulté le 26 novembre 2020 2. China Says It Will Stop Releasing CO2 within 40 Years, Scientific American, septembre 2020 3. What China’s plan for net-zero emissions by 2060 means for the climate, The Guardian, 5 octobre 2020 4. What China’s plan for net-zero emissions by 2060 means for the climate, The Guardian, 5 octobre 2020 5. Energy and Climate Intelligence Unit, Net Zero Tracker, consulté le 4 février 2021 6. BP sets ambition for net zero by 2050, fundamentally changing organisation to deliver, 12 février 2020 7. Ford expands climate change goals, sets target to become carbon neutral by 2050, 24 juin 2020 8. Walmart sets goal to become a regenerative company, 21 septembre 2020 9. American Airlines Publishes 2019-2020 ESG Report, 15 octobre 2020 10. Apple s’engage à atteindre la carboneutralité totale pour ses produits et sa chaîne logistique d’ici 2030, juillet 2020 11. Microsoft will be carbon negative by 2030, 16 janvier 2020 12. Climate Action, 19 février 2020 13. Foundations for science-based net-zero target setting in the corporate sector, Science-based Targets Initiative, septembre 2020,


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Date de publication : 26 février 2021