Les 18-34 ans ont besoin de vous!

Près de 70 % des post-boomers investissent leur argent, selon un sondage de la Banque CIBC mené auprès de Canadiens de 18 à 34 ans. Bonne nouvelle, direz-vous… sauf que la très grande majorité d’entre eux (82 %), qu’ils investissent leur argent ou non, admettent également manquer de savoir financier.

« Même s’il est bon de constater qu’autant de post-boomers reconnaissent l’importance d’investir pour accroître leur valeur nette au fil du temps, notre sondage montre clairement qu’ils ont besoin d’aide, affirme Sarah Widmeyer, directrice générale et chef, Services consultatifs de gestion de patrimoine à la CIBC. Leur manque de connaissances les rend vulnérables à de nombreuses erreurs courantes de placement. »

En effet, 41 % des jeunes qui investissent disent ne pas obtenir le rendement auquel ils s’attendent, 28 % d’entre eux estiment avoir de la difficulté à élaborer une stratégie de placement à long terme et 21 % trouvent difficile d’anticiper le marché.

« Les jeunes investisseurs pensent souvent que la meilleure façon de se constituer un patrimoine est de faire la course aux actions, mais il est pratiquement impossible d’anticiper le marché, affirme Mme Widmeyer. En réalité, il s’agit simplement de prendre l’habitude de mettre de l’argent de côté de façon périodique, de choisir des placements de bonne qualité et de respecter son plan à long terme. »

LES FEMMES PLUS HÉSITANTES

Si la confiance est faible parmi les jeunes en général, c’est encore plus vrai chez les femmes. Plus de la moitié (58 %) d’entre elles disent ainsi manquer de confiance en ce qui concerne leurs placements, contre seulement un tiers des hommes. Une donnée qui se traduit sur le terrain, puisqu’elles ne sont que 61 % à avoir des placements, contre 73 % de leurs homologues masculins.

« Nous constatons un écart entre les sexes, affirme Sarah Widmeyer. Nous devons faire en sorte que les enfants acquièrent un excellent savoir financier et que les filles prennent leur place dans ce domaine. »

Le tiers des post-boomers qui n’ont pas encore commencé à investir invoquent leur manque de savoir financier et le fait qu’investir les « intimide ». Ils mentionnent ensuite qu’il ne leur reste pas assez d’argent à la fin du mois et qu’ils ont d’autres priorités financières, comme rembourser une dette ou épargner pour acheter une maison.