Les baby-boomers préoccupés par leurs finances

Par La rédaction | 13 mai 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture
RIKA NAKAMURA / 123RF

Les baby-boomers québécois demeurent très préoccupés par leur avenir financier et pensent devoir travailler à temps partiel pour avoir des revenus supplémentaires à la retraite, affirme Capital One Canada.

Selon le livre blanc Les baby-boomers et l’argent, ces derniers sont « tiraillés entre la motivation de maintenir leurs habitudes de consommation et le désir de moins en moins fort d’acheter uniquement pour le plaisir ». Il existe une tendance vers la « déconsommation », souligne-t-on.

Parmi les baby-boomers ayant participé à l’étude, 41 % sont retraités alors que 51 % sont toujours actifs sur le marché du travail.

Ces derniers estiment, dans une proportion de 59 %, qu’ils auront besoin d’un revenu supplémentaire à la retraite. D’ailleurs, les non retraités prévoient travailler à temps partiel dans une proportion 50 % plus élevée que les baby-boomers actuellement retraités.

Qui plus est, plus de la moitié (56 %) des baby-boomers québécois craignent de manquer d’argent un jour. Cette proportion grimpe à 64 % chez les non retraités.

Difficile de boucler les fins de mois

Autre fait inquiétant, 47 % des baby-boomers non retraités affirment avoir de la difficulté à joindre les deux bouts comparativement à 19 % chez les retraités.

« Les données de notre étude révèlent que plusieurs baby-boomers peinent à boucler leurs fins de mois et ont de la difficulté à contrôler leurs finances personnelles. Cette situation est d’autant plus vraie chez les baby-boomers non retraités, déclare Pascal Bricault, directeur chez Capital One Canada. Les membres de ce groupe en particulier devraient élaborer un plan sensé qui tire profit des bons outils financiers. »

Capital One note qu’il est donc impératif que les baby-boomers encore sur le marché du travail consacrent du temps et des efforts à reprendre le contrôle de leurs finances personnelles.

Ils devraient aussi considérer la perspective d’un séjour prolongé sur le marché du travail. À cet égard, l’ensemble des éléments fiscaux qui influenceront les revenus de retraite des individus peut être déroutant, affirme-t-on.

Attention aux dettes!

Les baby-boomers font attention aux taux d’intérêt quand vient le temps de faire une demande de carte de crédit. En effet, les baby-boomers de la Belle Province acquièrent des cartes de crédit dont les taux d’intérêt sont deux fois moins élevés que ceux du reste du Canada (74 % contre 30 %). Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils sont moins endettés. Selon l’étude, la gestion du crédit semble être un défi de taille pour plusieurs d’entre eux, puisque nombreux sont les baby-boomers encore sur le marché du travail qui ne peuvent s’acquitter chaque mois du solde de leur carte de crédit (78 %).

Le livre blanc peut être téléchargé à partir du site web de Capital One.

La rédaction