Les boomers québécois hésitent à investir en ligne

Par La rédaction | 17 octobre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Seuls 12 % des baby-boomers québécois indiquent se servir d’Internet pour investir ou gérer leurs placements. Pourtant, 50 % d’entre eux passent plus de 15 heures par semaine sur Internet, soit presque autant de temps que les Y (58 %), selon un sondage publié par la TD.

Autrement dit, souligne l’institution financière, l’écart technologique entre les 55 ans et plus et les autres générations « n’est pas aussi grand qu’on pourrait le croire ». En règle générale, les premiers utilisent le net à des fins courantes, par exemple pour suivre les actualités (75 %), magasiner (63 %) ou encore rester en contact avec leur famille et leurs amis (58 %), alors que les seconds s’en servent aussi dans le domaine financier.

En matière de finances personnelles, justement, le sondage révèle que plus des trois quarts (77 %) des baby-boomers n’hésitent pas à effectuer leurs opérations bancaires en ligne. Toutefois, seuls 12 % d’entre eux indiquent se servir d’Internet pour investir ou gérer leurs placements.

MANQUE DE CONNAISSANCES

Selon la TD, cet écart de comportement au sein de la même tranche d’âge est dû au fait que plusieurs de ses membres « ne sont pas à l’aise avec les outils de placement disponibles sur Internet ou ne les connaissent pas ». Pourtant, observe la banque, plus de la moitié d’entre eux (57 %) affirment qu’ils seraient prêts à investir en ligne s’ils avaient un spécialiste à qui poser des questions, tandis qu’une proportion identique (56 %) admettent qu’ils feraient de même s’ils étaient mieux informés.

Le sondage montre aussi que la très grande majorité des baby-boomers (89 %) apprécient le côté pratique d’Internet, tandis que 82 % s’y intéressent parce qu’ils jugent son fonctionnement « facile ». Toutefois, deux tiers (66 %) des répondants avouent qu’ils ne gèrent pas leur portefeuille en ligne parce qu’ils n’en savent pas assez au sujet des placements qu’ils ont effectués.

Concernant les placements autogérés, l’enquête d’opinion constate par ailleurs que 53 % des 55 ans et plus qui gèrent leurs placements en ligne le font parce qu’ils apprécient la flexibilité qu’offre cette façon d’investir. En effet, estime la TD, « les sociétés de courtage offrent un accès rapide et pratique aux marchés, aux portefeuilles d’investissement et à des outils de suivi du rendement, que ce soit en ligne, sur mobile, sur tablette ou au téléphone, ce qui permet aux clients d’investir quand ils le veulent et comme ils le veulent ».

SE TENIR INFORMÉ SUR TWITTER

Aux baby-boomers qui souhaiteraient faire l’essai des placements en ligne, la banque recommande notamment de « ne pas oublier » que ce sont eux qui décident combien de temps ils veulent consacrer à la gestion de leur portefeuille et combien ils souhaitent investir. « Une fois que vous serez plus confiant en vos stratégies de placement et vos connaissances du domaine, vous pourriez décider de gérer vos placements par vous-même. Suivre des spécialistes des placements sur Twitter est une excellente façon de vous tenir au courant des sujets d’actualité et des tendances des investissements », soutient la TD.

« On semble croire, à tort, qu’investir est une activité compliquée qui demande beaucoup de temps. Or, la plupart des gens seraient surpris de savoir qu’ils peuvent rapidement acquérir la confiance nécessaire pour gérer leurs placements en ligne », assure Maxime Leclerc, ‎directeur régional principal, est du Canada, à Placements directs TD.

Le sondage en ligne a été effectué par Environics Research entre le 21 et le 31 juillet auprès d’un échantillon de 2 000 personnes âgées de 18 ans et plus.

La rédaction