Les conseillers-robots séduisent les investisseurs en ligne

Par La rédaction | 6 février 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Il est rare de trouver quelque chose de totalement nouveau dans le monde de la finance. C’est pourtant le cas des conseillers automatisés — ou conseillers-robots — que Jonathan Chevreau, du site MoneySense.ca, perçoit comme un service à surveiller pour les investisseurs du marché des fonds négociés en Bourse (FNB) en quête de frais de gestion moindres.

Selon lui, les NestWealth et WealthBar de ce monde, qui permettent la création de portefeuilles de FNB à faible coût, répondraient directement aux attentes des gestionnaires autonomes ne désirant pas s’acquitter des tâches de répartition d’actifs et de rééquilibrage de portefeuille. Leurs frais de gestion, supérieurs de 0,5 % à ceux des FNB sous-jacents, seraient jugés satisfaisants.

L’apport réel du virtuel

La première chose que remarquent les nouveaux utilisateurs de ce service a de quoi surprendre. Le terme conseiller-robot serait loin d’être représentatif des services offerts, selon eux.

« J’ai eu davantage d’interaction humaine avec ce service qu’avec les autres types de plateformes en ligne », note Ryan Freeman, un investisseur torontois de 27 ans, qui utilise Wealth Simple Financial.

« Si vous ne possédez pas un minimum de 200 000 $ à investir dans un seul produit, les banques vous rejettent, souligne Ken, un utilisateur de NestWealth. Ce qui vous laisse deux options : le recours à un conseiller indépendant ou l’autogestion. Le concept de cette plateforme est de permettre la répartition d’actifs et d’éliminer les mauvaises habitudes d’investissement. »

À cet égard, Ryan Duffy, de Port Dover, Ontario, dit avoir migré d’une firme de courtage traditionnelle vers NestWealth après avoir réalisé que celle-ci ne lui offrait que des fonds communs, « plus dispendieux que les FNB ».

Et toujours dans le but de rectifier la perception actuelle des conseillers automatisés, Jonathan Chevreau cite Crystal Hendrickson, utilisatrice de WealthBar, qui dit avoir été séduite à la fois par les bas coûts de service et l’outil de planification financière. « Vous y détaillez vos actifs et vos pratiques en matière d’épargne, et il vous présente le portrait exact de votre retraite », explique-t-elle.

Dans tous les cas précités, les utilisateurs se sont dits satisfaits du rapport qualité-prix. « Pour eux, les faibles coûts liés à l’autogestion ne valaient pas la perte de tranquillité d’esprit », rapporte Jonathan Chevreau, qui voit dans les conseillers-robots une occasion unique. « J’envie les jeunes investisseurs qui auront recours à ce service, qui leur évitera beaucoup de problèmes et bien des pertes. »

La rédaction