Les consommateurs lorgnent du côté des robots

Par La rédaction | 15 février 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Si les professionnels de la finance et de l’assurance s’intéressent depuis longtemps aux robots pour répondre à certains des besoins de base de leurs clients, ces derniers semblent désormais eux aussi se faire à cette idée, rapporte Le Figaro.

Citant une étude de la firme Accenture, le quotidien français relève que l’intelligence artificielle fait moins peur au grand public qu’auparavant.

Ainsi, un quart des 33 000 consommateurs de produits financiers interrogés dans 18 pays jugent que les robots-conseillers sont plus objectifs et plus analytiques que les humains, tandis que 71 % se déclarent carrément favorables à ces outils de gestion automatisée de patrimoine.

LES CANADIENS PLUS MÉFIANTS

À noter toutefois qu’au Canada, le degré de confiance envers les automates tombe à 59 % en ce qui concerne le secteur bancaire, 63 % dans le domaine de l’assurance et 52 % pour tout ce qui relève du conseil en investissement, comparativement à 79 % chez nos voisins du Sud, par exemple.

Au niveau mondial, 39 % des répondants y voient une occasion d’obtenir des services plus rapides, tandis que 31 % croient que le fait de traiter directement avec un robot leur coûtera moins cher.

Les deux tiers des clients interrogés indiquent néanmoins qu’ils demeurent attachés au contact humain pour le traitement des réclamations (68 %) ou pour obtenir des conseils concernant certains produits complexes (61 %).

COMPLÉMENTAIRES AUX CONSEILLERS?

« Grâce à l’intelligence artificielle, chez votre assureur ou votre banquier, le conseiller qui répondra à votre texto ou à votre coup de téléphone pourrait donc bien être demain un robot », peut-on lire dans Le Figaro. Ce dernier précise qu’il sera aussi possible d’utiliser les automates pour placer les liquidités qui dorment sur un compte, pour modifier un contrat d’assurance ou encore, comme cela se fait déjà en Australie, moduler les mensualités d’un prêt immobilier.

« Les assureurs, les plateformes qui vendent des services financiers et les banques voient bien le potentiel de cette innovation, capable de soulager leurs vrais conseillers d’une partie des tâches les plus simples », conclut le journal.

La rédaction