Les riches se tournent vers les robots

Par La rédaction | 25 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture
phonlamaiphoto / 123RF

Un récent article paru sur Quartz.com révèle que près de 50 % des millionnaires et milliardaires dans le monde seraient prêts à avoir recours aux services d’un conseiller-robot pour gérer leur argent. Pas de quoi réjouir les conseillers…

En se basant sur une récente étude commandée par la RBC et Capgemini, l’article explique qu’au lieu de s’adresser à un gestionnaire de patrimoine, les plus riches sont de plus en plus nombreux à se tourner vers un algorithme pour régir leurs portefeuilles. En somme, des services automatisés en ligne, qui leur suggèrent souvent des fonds peu onéreux et des solutions de rechange moins chères aux produits financiers offerts par les banques traditionnelles.

Un résultat auquel les conseillers ne s’attendaient visiblement pas. Dans cette même étude, les sondeurs ont en effet demandé aux gestionnaires de patrimoine quelle proportion des plus riches pourrait imaginer se passer d’eux et confier leur argent à un service en ligne… 20 % seulement, croient-ils, bien en deçà donc de la réalité.

L’ASIE PARTICULIÈREMENT INTÉRESSÉE

Le rapport met cependant le doigt sur de grandes disparités régionales.

Ainsi, dans les régions comme l’Asie et l’Amérique latine, où le taux d’ultrariches augmente le plus rapidement et où les fortunes sont les plus récentes, les répondants sont plus enclins à faire confiance à un conseil automatisé. Alors que les Européens et surtout les Nord-Américains sont plus frileux à cette idée.

Plus dangereux encore pour l’avenir du conseiller en chair et en os, il existe également une grande disparité générationnelle. À l’échelle de la planète, les deux tiers des moins de 45 ans sont en effet prêts à se faire conseiller par un robot, contre seulement un sur trois parmi les plus de 45 ans.

Ce qui fait dire à un gestionnaire de portefeuilles sondé par la RBC et Capgemini que dans l’avenir, toute firme de conseil devra avoir ses propres conseillers-robots.

La rédaction