Pas de retraite pour la génération Y?

Par La rédaction | 6 juin 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
vadymvdrobot / 123RF

Les membres de la génération Y sont-ils désillusionnés lorsqu’ils songent à leur retraite? Il semble que oui, à en croire une étude. Et les Canadiens sont parmi les plus nombreux au monde à croire qu’ils devront travailler jusqu’à leur mort.

Dans son document Millennial Careers : 2020 Vision, le ManPower Group a interrogé plus de 19 000 de ces jeunes, répartis dans 25 pays autour du globe. L’étude vise à mieux cerner les préférences de cette génération en termes de carrière. Les Y devraient compter pour le tiers de la main-d’œuvre mondiale d’ici quatre ans.

L’une des constatations les plus frappantes, c’est le pessimisme de plusieurs d’entre eux, qui croient qu’ils n’auront jamais droit à une vraie retraite. Si les Y japonais sont en tête, avec une proportion de 37 % qui sont convaincus de devoir quitter le bureau les deux pieds devant, les Canadiens viennent en 4e position de ce classement avec 14 %. Ils se retrouvent sur un pied d’égalité avec les Indiens et les Singapouriens, et ne sont devancés que par les Grecs (15 %) et les Chinois (18 %).

Tableau_Graphique_Article_Pas_Retraite_Generation_Y_650x400

EXIT LA SEMAINE DE 40 HEURES

Au Canada comme ailleurs dans le monde, les membres de la génération Y travaillent en moyenne plus de 40 heures par semaine. Les Canadiens sont toutefois parmi ceux qui passent le moins de temps au boulot avec une moyenne de 42 heures par semaine. En comparaison, les Indiens (52 heures), les Chinois et les Mexicains (48 heures) ou les Américains (45 heures) travaillent tous davantage. En fait, il n’y a que les Hollandais qui ont une moyenne aussi basse que les Canadiens.

Le document produit par ManPower Group contient une foule d’informations sur les attentes et les comportements des Y en matière de travail.

Les 19 000 répondants répartis de façon égale entre les 25 pays ont été sondés entre février et avril 2016. Du nombre, 8 000 jeunes de 20 à 34 ans étaient des employés de ManPower, et 11 000 provenaient d’ailleurs.

La rédaction