La volatilité, c’est normal!

Par Soumis par CIBC | 17 mai 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La volatilité s’est accrue cette année sur les marchés, mais il s’agit en fait d’un retour à la normale, juge Andrew Zimcik, membre de l’équipe de gestion de portefeuille chez Connor, Clark et Lunn à Toronto.

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« Depuis le début de l’année, les investisseurs nous questionnent beaucoup sur la volatilité accrue des marchés. Mais elle est en fait revenue à la normale après avoir été si basse si longtemps », dit Andrew Zimcik.

Tout a commencé le 5 février, lorsque le S&P 500 a brutalement chuté de 4,1 %, rappelle l’expert. Cela faisait déjà plus de 400 jours que l’indice n’avait pas baissé de plus de 3 %. Autant dire qu’il était temps.

« L’environnement économique mondial a été très positif l’année dernière. La plupart des grandes économies du monde ont connu une croissance accélérée et, pour la première fois depuis une dizaine d’années, n’ont connu aucune contraction. Aux États-Unis, la création d’emplois et de richesse a porté la confiance des consommateurs à son plus haut niveau en 17 ans. Le Canada a surpris tout le monde avec une hausse du PIB de 4,5 % au second trimestre. Et l’Union européenne a vu son PIB réel grimper au-dessus de 2 %, soit sa meilleure performance depuis une décennie », observe Andrew Zimcik.

Après une année aussi exceptionnelle, il est donc normal de voir les choses se replacer. Et selon l’expert, la volatilité de 2018 devrait s’inscrire dans les moyennes historiques.

« Historiquement, les variations de prix sur les marchés mondiaux dépassent ±1 % un jour par semaine en moyenne. Or l’an dernier, de façon assez étonnante, cela n’est arrivé que trois fois. Au premier trimestre 2018, il y a eu 14 journées de ce type. Si on annualise cette donnée, on obtient 56 journées où les prix dépassent ± 1 %, ce qui nous rapproche de la moyenne historique », explique Andrew Zimcik.

La volatilité est donc là pour rester, d’autant plus qu’on approche de la fin d’un cycle expansionniste. Cela devrait pousser les investisseurs à surpondérer les actions d’entreprises stables, de nature plus défensives, dit l’expert.

« Nous avons récemment accru notre exposition aux entreprises qui ont des états financiers solides, beaucoup de liquidités, des profits stables, et une capitalisation boursière supérieure. »

Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.

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