Moins de pétrole, plus de gaz naturel et d’énergie renouvelable (EN FRANÇAIS)

Par Soumis par CIBC | 22 mars 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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C’est le portrait qui se dessine à l’horizon pour le secteur de l’énergie, croit Dominique Barker, gestionnaire de portefeuille à Gestion d’actifs CIBC.

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« Le monde va voir une chute progressive de la demande d’essence à mesure que le parc de véhicules prend un virage vers les autos électriques. Nous prévoyons aussi une hausse de la demande pour le gaz naturel, afin de produire de l’électricité », dit Dominique Barker.

L’experte cite le rapport annuel Energy Outlook 2017 d’ExxonMobil, dans lequel la pétrolière américaine dit avoir une « opinion favorable envers l’électricité » et entrevoit un point culminant de la demande d’essence avant l’année 2030.

« Nous sommes enclins à investir dans le gaz naturel pour la production d’électricité, mais aussi le cobalt et le cuivre, car nous prévoyons une augmentation du nombre de voitures électriques dont les batteries utilisent ces matières premières, ainsi que des infrastructures requises pour les bornes de recharge », dit Dominique Barker.

Selon elle, la tendance de la réduction des énergies fossiles se fait sentir chez de nombreux gestionnaires au niveau mondial. La banque centrale de Suède, qui gère le plus gros fonds souverain au monde, a annoncé son intention de réduire son exposition aux énergies fossiles, qui ont pourtant largement contribué à l’enrichir. Au Québec, la Caisse de dépôt et placement a aussi annoncé une cible de réduction de son empreinte carbone de 25 % d’ici 2025. « Il y a d’autres exemples partout dans le monde », observe Dominique Barker.

« Si on constate que des gestionnaires de grande envergure réduisent leurs placements dans les énergies fossiles, on peut supposer que la valeur de ces titres va diminuer. En revanche, les actions du secteur de l’énergie renouvelable devraient monter », conclut-elle en nommant pour exemple les Canadiennes Brookfield, Innergex et Boralex.

Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.

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