Changer de cabinet en temps de pandémie

Par La rédaction | 13 juillet 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Employé qui démissionne
Photo : PeopleImages / iStock

Malgré les difficultés de déplacement dues à la pandémie et la généralisation du travail à domicile, nombre de conseillers continuent de vouloir développer leurs activités pour servir au mieux leurs clients, estime Thinkadvisor.

Pour cela, ils peuvent être conduits à changer d’entreprise, ce qui est fréquent puisque, COVID-19 ou pas, ces dernières cherchent toujours à recruter les meilleurs talents en leur faisant miroiter davantage de moyens qui leur permettront, par exemple, de mieux mettre en valeur leurs capacités.

Ces conseillers qui souhaitent aller de l’avant dans leur carrière doivent adopter une démarche particulière. Bien que le processus qui les mènera vers leur nouvel horizon professionnel diffère un peu de celui qui était en vigueur avant le début de la crise sanitaire, un élément demeure inchangé : la confiance qu’ils placent dans la direction de l’entreprise qu’ils ont choisie pour que leur arrivée se fasse en douceur.

LA TECHNOLOGIE COMME SOLUTION

Mais comment les conseillers et les cabinets s’y prennent-ils pour que la transition se produise dans de bonnes conditions alors que les fermetures de bureaux sont toujours en vigueur pour beaucoup? Tout simplement en utilisant la technologie, répond Thinkadvisor. Ainsi, les entreprises peuvent effectuer des vérifications préalables et des rencontres par l’entremise de réunions virtuelles et de vidéoconférences.

Cette solution est particulièrement appréciée de beaucoup de conseillers, car cela leur permet de mener à bien leurs démarches tout en restant dans un environnement confortable puisqu’ils restent, en fait, chez eux. Surtout, ils affirment que cette solution leur permet de gagner du temps, tout en garantissant une meilleure confidentialité par rapport à la situation qui prévalait avant la crise sanitaire.

Toutefois, ce système comporte un certain degré d’imprécision, reconnaît Scott Curtis, président de la branche clients privés de la banque d’investissements Raymond James, à St. Petersburg (Floride). En effet, il est plus difficile de décoder le langage corporel d’une personne et de se faire une idée précise de la façon dont elle interagit avec les autres lorsqu’on discute en ligne que lorsqu’elle se trouve en face de vous.

Mais surtout, les conseillers doivent rencontrer les bonnes personnes au sein du nouveau cabinet afin de gagner la confiance de ses dirigeants et de s’assurer que leur activité pourra bien être reproduite. Au bout du compte, souligne Thinkadvisor, seule une combinaison de personnalisation et d’ingéniosité, ainsi qu’une saine utilisation des technologies modernes, permet d’obtenir de bons résultats.

DES RELATIONS PLUS PROFONDES AVEC LES CLIENTS

Autre constat du site web américain : nombre de conseillers de l’autre côté de la frontière déclarent « avoir approfondi leurs relations avec leurs clients tout au long de la pandémie », ce qui se traduira, d’après eux, par « une confiance accrue dans la transférabilité de leurs actifs » au cours de la période à venir. « La situation actuelle s’est curieusement avérée une bénédiction », confie Chris Freimuth à Thinkadvisor. Fondateur de la société Elk River, basée à Denver (Colorado), celui-ci affirme que la pandémie lui a permis de contacter plus facilement ses clients et de nouer des relations puis de rester en contact avec eux.

Conclusion du site web : « Pour un conseiller, la réussite d’un changement d’entreprise est principalement déterminée par les trois facteurs suivants : la profondeur de ses relations avec les clients, son engagement à les servir au mieux de leurs intérêts et sa confiance dans le fait que le chapitre de sa vie professionnelle à venir sera meilleur que le précédent. »

La rédaction