Les périodes de bouleversements

1 août 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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freedomtumz / 123RF

Les bouleversements récents inquiètent sans doute vos clients. À la période des relevés trimestriels, voilà une excellente occasion de rappeler à vos clients que la volatilité à court terme ne devrait pas affecter leurs objectifs à long terme. Utilisez cette lettre pour prendre contact et aider vos clients à prendre un certain recul.

Le relevé trimestriel que vous recevez reflètera certainement cette réalité. Évidemment, le type de placements que vous détenez déterminera combien votre portefeuille sera affecté par les événements récents, mais je tenais à vous rappeler que la volatilité à court terme n’est pas une bonne raison d’abandonner vos objectifs à long terme.

Prenez en exemple la situation mondiale d’il y a trente ans :

  • En 1973, la guerre du Kippour faisait rage, opposant Israël à plusieurs nations arabes.
  • En 1975, le taux fixe d’une hypothèque conventionnelle de cinq ans au Canada oscillait entre 10,5 % et 12 %. En juin 1982, le taux atteignait l’étourdissant sommet de 19,75 %.
  • En 1977, le groupe Baader-Meinhof et la Faction de l’Armée rouge lançaient une série d’attaques terroristes en Allemagne.
  • En 1981, le baril du pétrole transigeait à environ 38 $ US(en tenant compte de l’inflation, c’est environ 85 $ US le baril en dollars d’aujourd’hui).
  • En 1986, les États-Unis confrontaient le Colonel Kadhafi de la Libye et étaient secoués par le scandale Iran Contra.
  • En 1987, la bourse vivait son « lundi noir » et perdait environ le quart de sa valeur.

Au début janvier 1970, l’indice Dow Jones valait 809,2 points. Vingt ans plus tard, en janvier 1990, malgré tous les événements mondiaux perturbateurs cités ci-haut, le Dow avait tout de même réussi à gagner plus de deux mille points et s’élevait à 2 810,15.

Alors, si certaines années peuvent être difficiles, on doit les considérer dans leur contexte. Prenons l’indice composé de la Bourse de Toronto. Sa croissance depuis le début de l’exercice présent est presque nulle et, vu à si court terme, cela peut être décevant. Pourtant, si vous ignorez les hauts et les bas récents et que vous considérez la chose à long terme, en incluant la performance phénoménale de l’an dernier, vous constaterez que le TSX a quand même crû d’environ 25 % depuis le début de 2005.

J’aimerais terminer en vous rappelant que je suis disponible pour répondre à toute question que vous pourriez avoir sur votre portefeuille. Je serais heureux[se] de proposer des moyens de mieux positionner vos avoirs, non seulement pour minimiser les risques possibles, mais également pour mieux prendre avantage de la croissance future.

Bien à vous,

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