Ne pas attendre au 30 avril pour payer votre impôt sur le revenu

Par L’édition Nouvelles | 24 avril 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

(EN)—Pour la plupart des Canadiens, le 30 avril est la date magique à laquelle ces derniers doivent payer leur impôt sur le revenu. Pourtant, quelque 1,2 million de Canadiens sont tenus de faire des paiements par acomptes provisionnels trimestriels. Les lois fiscales défendent à un contribuable qui doit une importante somme d’argent d’attendre jusqu’au 30 avril pour effectuer son paiement.

Alors que la plupart des salariés ont des retenus sur leur chèque de paye, d’autres personnes, notamment les travailleurs autonomes et les professionnels, déduisent eux-mêmes leurs impôts et paient l’Agence du revenu du Canada (ARC) directement ou par l’entremise de leur banque le 15 mars, le 15 juin, le 15 septembre et le 15 décembre. Parfois, le contribuable peut éprouver certains problèmes financiers et la panique s’empare de celui-ci lorsqu’il attend à la dernière minute pour payer son impôt.

La solution, c’est de payer par acomptes provisionnels. En payant au fur et à mesure, le contribuable a ses paiements à jour et ne se voit pas imposer d’intérêt. L’ARC envoie des préavis d’acomptes provisionnels afin de rappeler aux contribuables les dates auxquelles sont dus les acomptes provisionnels.

En outre, vous devez payer votre impôt de 2008 par acomptes provisionnels si votre impôt à payer pour 2008 dépasse 3 000 $ et que votre impôt à payer pour 2007 ou 2006 dépassait 3 000 $. Si vous résidez au Québec le 31 décembre de l’une de ces années, le seuil pour l’impôt fédéral est de 1 800 $.

Bien qu’une personne doive payer l’impôt par acomptes provisionnels dès qu’elle prend conscience que son solde dépassera le seuil lorsqu’elle produira sa déclaration, l’ARC accorde une période unique d’un an au cours de laquelle elle n’envoie aucun rappel d’acomptes provisionnels.

Les paiements par acomptes provisionnels n’ont aucune incidence sur l’impôt que doit verser un contribuable, leur raison d’être est de s’assurer que tous les Canadiens sont traités sur un pied d’égalité quant aux dates où les montants sont payés.

L’édition Nouvelles