Sachez rationaliser vos frais d’exploitation

Par Ronald McKenzie | 7 septembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture

Les aléas des marchés et les sombres perspectives économiques ne présagent rien de bon pour les cabinets indépendants de services financiers. En ces temps difficiles, il est impérieux de dépenser intelligemment.

Le chroniqueur Robert Abboud, d’Advisor.ca, décrit comment il rationalise les dépenses de son entreprise sans rogner sur la qualité des services.

1. Sabrer dans les frais d’administration Robert Abboud s’étonne de voir des conseillers qui gèrent des actifs de 100 millions de dollars s’entourer de quatre adjoints. « Je suis sûr que ce personnel abat un excellent travail, mais est-il nécessaire d’en avoir autant? » Poser la question, c’est y répondre. Selon lui, quatre adjoints sont nécessaires lorsqu’un cabinet compte au moins 700 clients et administre des actifs de plusieurs centaines de millions de dollars.

2. Utiliser la technologie au maximum L’envoi de courriels, au lieu de lettres, permet à Robert Abboud d’économiser quelque 1000 $ par année en frais postaux. Plus de 95 % de ses clients fonctionnent avec des courriels; ils ne sont donc pas perdus lorsqu’ils en reçoivent de leur conseiller. Plutôt que d’organiser de coûteux séminaires traditionnels, Robert Abboud mise sur les webinaires. Non seulement est-ce moins cher, mais c’est très efficace. « L’un de mes clients a assisté à l’un d’eux alors qu’il était au Costa Rica », note-t-il. Enfin, pour envoyer ses lettres financières électroniques à ses clients, il fait appel à Constant Contact, une entreprise spécialisée dans le marketing en ligne.

3. S’associer avec un collègue L’union faisant la force, il peut être très rentable de joindre ses efforts à ceux d’un associé pour développer son entreprise. L’arrivée d’un partenaire d’affaires peut stimuler les ventes tout en amortissant plus rapidement les coûts afférents. Le défi, toutefois, consiste à dénicher la perle rare, c’est-à-dire trouver un conseiller qui partage nos valeurs et nos méthodes de travail.

4. Réduire les frais d’expédition Robert Abboud explique que la société à laquelle est rattaché son cabinet a réussi à faire diminuer de 40 % ses frais d’expédition en négociant un tarif de gros avec l’entreprise de livraison de courrier.

5. Rénover de manière judicieuse Après 15 années passées dans le même édifice, les locaux qui abritent le cabinet de Robert Abboud avaient besoin d’un bain de jouvence. Mais, au lieu de se lancer dans d’onéreuses rénovations tous azimuts, Robert Abboud et ses associés ont choisi de rafraîchir l’accueil et de transformer la salle du conseil en un espace client convivial. C’est tout. « Pour un coût raisonnable, le résultat est fantastique », estime le conseiller.

Robert Abboud rappelle que les conseillers doivent constamment garder un œil sur leurs frais d’exploitation. Dans de nombreux cas, souligne-t-il, la gestion rigoureuse de certains postes budgétaires permet de transformer de bons profits en riches bénéfices et d’assurer la pérennité d’un cabinet indépendant.

Ronald McKenzie