La volatilité n’est pas une mauvaise chose, selon les investisseurs canadiens

Par Anaïs Chabot | 6 juin 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Près de la moitié des investisseurs canadiens (47 %) considèrent que la volatilité qui a fait rage sur les marchés au cours des dernières années est synonyme de bonnes occasions d’investissement. C’est du moins ce qui ressort d’un récent sondage de la BMO, mené par Pollara auprès de 1156 Canadiens. Un peu plus du quart (28 %) voient, au contraire, cette volatilité d’un mauvais œil. Mais qu’ils apprécient ou non la volatilité des marchés, la grande majorité (84 %) des investisseurs canadiens affirment que cette dernière leur a fait changer leurs habitudes en matière de placement.

Près du trois quarts (72 %) des Canadiens considèrent que volatilité est la « nouvelle norme » sur les marchés financiers et en matière d’investissement et qu’elle est là pour rester. De plus, 56 % des Canadiens considèrent que la dette en Europe ou les problèmes économiques au Moyen-Orient et dans d’autres régions du globe ont eu un impact négatif sur leurs placements.

La diversification Le sondage dévoile également que les hommes sont plus nombreux (35 %) que les femmes (26 %) à avoir diversifié leur portefeuille pour faire face à la volatilité. Également, 77 % des investisseurs du Canada affirment que leur portefeuille est diversifié, alors que 15 % considèrent que leurs placements sont très diversifiés.

« Plusieurs facteurs nous poussent à conclure que la volatilité continuera à caractériser les marchés financiers dans un proche avenir. Parmi ceux-ci se trouvent les pressions continues dans la zone euro, les taux d’inflation qui s’accroissent en Chine, les tensions au Moyen-Orient et une possible reprise économique aux États-Unis », explique Rajiv Silgardo, co-chef de la direction, BMO Gestion mondiale d’actifs.

Pour son collègue Paul Taylor, chef des placements, BMO Banque privée Harris et BMO Gestion mondiale d’actifs, « les conditions actuelles du marché devraient inciter les investisseurs à s’intéresser davantage à certains secteurs précis pour leurs solides rendements et l’aspect défensif de leur rendement global. Ceux-ci comprennent les secteurs des biens de consommation de base, des télécommunications, des services publics et des soins de santé. »

Anaïs Chabot