Les REER toujours laissés pour compte

28 février 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Plus de la moitié des 1 500 Canadiens interrogés par BMO Groupe Financier ne prévoient pas faire de contribution supplémentaire à leur REER pour l’année 2007. Cette tendance, que révèle un sondage mené par la firme Léger, est surtout marquée dans la catégorie des participants âgés de 55 à 64 ans. Dans ce groupe pourtant très près de la retraite, deux personnes sur trois ont choisi de ne pas contribuer cette année.

BMO explique cette tiédeur par le fait que, dans les deux premiers mois de l’année, les épargnants préféreraient payer leurs factures du temps des Fêtes ainsi que d’autres dépenses ménagères. «La contribution au REER risque souvent d’être exclue de la liste des priorités, en particulier lorsqu’elle est reportée à la dernière minute», indique BMO.

Selon l’étude, un tiers des Canadiens affirment qu’ils ont contribué ou contribueront à leur REER après le 15 février cette année. Les contributions de dernière minute représentent une tendance à la hausse, alors que 25 000 clients de BMO ont contribué à leur REER à la date limite l’année dernière, une augmentation de 20 % par rapport à l’année précédente.

Pour mettre un terme au «cycle stressant de la campagne des REER», BMO suggère à ses clients de mettre en place un programme d’épargne continue. «Il est beaucoup plus facile de contribuer toutes les deux semaines ou une fois par mois plutôt que de verser un montant forfaitaire une seule fois par année, en particulier si vous faites prélever ces contributions directement de votre compte bancaire», explique BMO.

En investissant régulièrement, les épargnants profitent d’une meilleure moyenne d’achat. En effet, ils achètent des parts à des taux différents, en fonction de leur valeur quotidienne suivant les fluctuations des marchés. «Lorsque leur valeur sera peu élevée, vous achèterez un plus grand nombre de parts à un meilleur prix, accroissant ainsi votre investissement», note BMO

Les épargnants au budget est trop serré pourraient contracter un prêt REER ou un prêt REER de rattrapage. Il leur est également possible d’emprunter en se servant de la valeur nette de leur maison. Cette stratégie permet de maximiser les cotisations REER tout en limitant les répercussions sur le flux de trésorerie mensuel, conclut BMO.