La planification financière façon SMART

Par La rédaction | 4 Décembre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Conseiller en services financiers en compagnie d'un couple de clients.
Photo : goodluz / 123RF

Vos clients ont du mal à élaborer un budget, et surtout à le respecter? La méthode SMART pourrait leur donner un bon coup de main.

Dans le cadre de sa Semaine de la planification financière, qui a eu lieu en octobre, l’Institut québécois de planification financière (IQPF) a mis de l’avant la méthode SMART, conçue pour faciliter l’atteinte d’objectifs financiers. Pour être SMART, un objectif doit être :

  • Spécifique : un objectif simple et clair est plus motivant
  • Mesurable : y apposer un chiffre permet de mesurer les progrès
  • Atteignable : les moyens financiers sont suffisants
  • Réaliste : en y mettant les efforts, il est possible d’y parvenir
  • fixé dans le Temps : en fixant une date butoir, il est plus facile de demeurer concentré

Ainsi, plutôt que de rêver de posséder un chalet, il faudrait rêver « d’ici 5 ans, d’acheter un chalet isolé avec une vue sur un lac dans les Laurentides, qui deviendra éventuellement une maison de retraite », donne en exemple l’IQPF.

L’INCONTOURNABLE BUDGET

On n’y échappe pas, la première étape à franchir dans un processus de planification financière SMART est l’élaboration d’un budget. Il permet de déterminer le coût de vie et la capacité d’épargne. Avec votre aide, votre client doit d’abord déterminer d’où proviennent ses revenus en utilisant des relevés comme les talons de paie et les relevés de versements de prestations gouvernementales. Pour être certain de n’oublier aucune somme, il peut être utile de consulter les relevés bancaires et de repérer tous les dépôts qui y figurent.

Vient ensuite le moment d’identifier les dépenses. Pour ce faire, les montants remboursés sur les cartes et marges de crédit, ainsi que la somme qui reste dans le compte de banque à la fin de la période analysée doivent être soustraits du revenu total encaissé. Le résultat représente le total d’argent déboursé.

L’étape la plus ardue consiste toutefois à détailler davantage les sorties d’argent. Les éléments suivants doivent être pris en compte :

  • Les sommes épargnées (cotisations REER ou CELI)
  • Les dépenses de logement (versements hypothécaires ou loyer, primes d’assurance, impôts fonciers et scolaires, électricité, etc.) et d’épicerie
  • Le remboursement d’emprunts (prêts personnels, prêt auto)
  • Les dépenses extraordinaires (non récurrentes)

En épluchant ses comptes de cartes de crédit, votre client sera en mesure d’identifier les dépenses qu’il est prêt à réduire pour atteindre ses objectifs financiers.

La rédaction