Les jeunes ne se font pas confiance pour investir

Par La rédaction | 29 mai 2023 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Famille heureuse avec de jeunes enfants, dans la nature.
Photo : Aleksandr Davydov / 123RF

Les jeunes n’ont pas confiance dans leur capacité à choisir des solutions de placement rentable, rapporte un sondage mené par Co-operators auprès de 1500 Canadiens âgés de 18 à 44 ans.

Les résultats de la recherche montrent que 38 % des sondés estiment ne pas posséder toutes les connaissances requises pour faire des choix de placement. De plus, près de la moitié des répondants (44 %) pense ne pas avoir assez d’argent pour faire des placements.

Par ailleurs, le sondage indique que le quart des jeunes interrogés sont deux fois moins susceptibles de consulter un conseiller en sécurité financière par rapport à leurs aînés. Lorsqu’ils ont un conseiller, ils sont majoritairement d’avis que celui-ci les aide à se sentir plus confiants à l’égard de leurs décisions financières.

« C’est préoccupant de voir qu’à une époque où nous avons autant d’information à portée de main, les plus jeunes d’entre nous ne se sentent pas aptes à prendre des décisions de placement qui les aideraient à atteindre leurs objectifs financiers », souligne Emmie Fukuchi, cheffe de l’expérience de la firme.

Seulement le tiers des personnes interrogées (38 %) croient que leurs habitudes de placement les préparent à un avenir financier stable. Environ la même proportion affirme que les récentes fluctuations du marché boursier les font hésiter à investir.

« Ce manque de confiance et cette réticence montrent que la population a réellement besoin de conseils professionnels et fiables pour bâtir un plan financier qui leur convient et qui se plie à leur situation financière », déclare Jessica Baker, vice-présidente du réseau des conseillers et conseillères de Co-operators.

Selon le sondage, seulement 26 % des 18 à 44 ans sont convaincus que leurs comptes de placement leur procurent le meilleur rendement possible. De plus, 15 % d’entre eux préférerait investir dans des actifs non traditionnels comme les cryptomonnaies au lieu d’opter pour des actifs traditionnels tels que des actions, des obligations ou des fonds communs de placement.

Au sein du groupe de personnes interrogées, davantage d’hommes (40 %) que de femmes (14 %) se montrent confiants en leur capacité à prendre des décisions de placement susceptibles de générer des profits.

Les jeunes qui se demandent par où commencer pour investir peuvent rechercher des conseils auprès de professionnels de la finance, éviter de se fier uniquement aux réseaux sociaux et à leur entourage en matière d’informations financières et commencer à investir le plus tôt possible, indique la firme.

La rédaction