Retraite : avoir un conseiller inspire confiance

Par Sophie Stival | 26 octobre 2009 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Saviez-vous que les Canadiens qui ont un conseiller depuis plus d’un an sont plus confiants à l’égard de leur retraite? C’est ce que révèle le dernier Indice canadien de report de la retraite de la Financière Sun Life (2e année d’existence).

Cet indice évalue les attentes, les comportements et les préoccupations des gens qui envisagent la vie après la retraite. Qu’est-ce qui influence un individu à reporter sa retraite? Surtout, le fait-il par choix ou par nécessité?

1 202 entretiens téléphoniques ont été menés, soit un échantillon représentatif de la population active âgée de 30 à 65 ans du 17 août au 9 septembre 2009. Cet échantillon a une marge d’erreur de plus ou moins 3 % avec un intervalle de confiance de 95 %.

Mesure de la confiance générale des Canadiens à l’égard de la retraite Plus l’indice est faible, plus la perspective des participants sur les questions ayant une incidence sur la retraite est négative ou pessimiste. Sur une échelle de 0 à 100, le résultat pour tous les Canadiens actifs était de 51 cette année contre 50 en décembre 2008. En comparaison, l’Indice américain se situe à 44.

Le niveau de confiance était sensiblement plus élevé pour les Canadiens qui travaillent avec un conseiller. Ceux qui ont un conseiller depuis au moins un an étaient plus confiants avec un résultat de 54 alors que ceux qui n’avaient pas de conseillers ont obtenu un résultat de 48 (moyenne globale de 51).

L’indice est tiré des résultats du niveau de confiance pour cinq sous-indices : macroéconomie (résultat égal à 40), prestations de l’État (résultat égal à 47), finances personnelles (résultat égal à 49), prestations de l’employeur (résultat égal à 47) et santé (résultat égal à 70).

Quand l’avis d’un conseiller fait une différence Les travailleurs canadiens qui font appel à un conseiller dans leur planification de retraite disent :

  • qu’ils prennent de meilleures décisions financières – 86 %
  • qu’ils sont plus confiants au sujet de leurs finances – 83 %
  • qu’ils auront une meilleure retraite – 82 %
  • que leur conjoint/partenaire a davantage l’impression qu’ils font de leur mieux – 74 %

Ceux qui font appel à un conseiller sont aussi :

  • moins susceptibles de penser qu’ils travailleront plus longtemps que ce qu’ils avaient prévu au départ – un tiers par rapport à près de la moitié pour ceux qui n’ont pas de conseiller
  • moins susceptibles de penser que leur retraite ne sera pas aussi agréable qu’ils l’avaient prévu au départ – 32 % comparativement à 43 % pour ceux qui n’ont pas de conseiller
  • plus susceptibles de penser que leur revenu de retraite suffira pour jouir du style de vie auquel ils aspirent – 39 % comparativement à 26 % pour ceux qui n’ont pas de conseiller
  • plus susceptibles d’être très confiants de pouvoir payer leurs frais médicaux à la retraite

« Ces conclusions correspondent aux commentaires que j’ai reçus des clients, a indiqué Dean Connor, président de la Financière Sun Life Canada. Malheureusement, la moitié des personnes interrogées ne travaillent pas avec un conseiller; ils passent à côté de conseils précieux qui leur apporteraient la tranquillité d’esprit. »

Crise économique : moins de dettes plus d’avenir La crise économique ne semble pas non plus avoir découragé les perspectives de retraite des Canadiens. Ils ont tout de même modifié leurs habitudes financières. Près de deux canadiens sur trois ont indiqué avoir réduit leurs dettes et leurs dépenses depuis janvier dernier.

En décembre 2008 « nous avons constaté que de nombreux Canadiens étaient ambivalents au sujet de leurs perspectives de retraite, mais aujourd’hui, presque un an plus tard, ils ont repris confiance en leur capacité d’épargner suffisamment pour payer certains frais comme les frais de subsistance de base et les frais médicaux», a indiqué M. Connor. « Selon notre étude, le paiement des dépenses liées au logement demeure la priorité financière numéro un des travailleurs canadiens jusqu’à l’âge de 51 ans, où l’épargne en vue de la retraite devient alors la priorité»

Pour de plus amples renseignements sur l’Indice canadien de report de la retraite de la Financière Sun Life, rendez-vous à l’adresse www.sunlife.ca/reportdelaretraite. La Financière Sun Life existe depuis 1865. Elle offre des services financiers à l’échelle internationale, et ce, pour les particuliers et les entreprises. Ses produits et services couvrent les domaines de l’assurance et de la constitution de patrimoine. Au 30 juin 2009, l’actif total géré des compagnies du groupe Financière Sun Life s’élevait à 397 milliards de dollars CA.

Sophie Stival