Une approche différente pour recruter des clients

30 octobre 2009 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La conseillère Stephanie Holmes-Winton, chroniqueuse à notre site jumeau Advisor.ca, relate son expérience de réseautage qui lui a été profitable. Lorsqu’elle a débuté dans le métier, ses tentatives d’intégrer un réseau des professionnels issus de l’industrie des services financiers dans la région de Halifax se sont soldées par un échec. Quelques années plus tard, elle a décidé de fonder son propre groupe en s’associant avec un banquier et un ami agent immobilier.

Son réseau serait différent de ceux qu’elle connaissait : il n’y aurait pas de cloisonnement professionnel. Son groupe de contacts est ouvert aux entrepreneurs de tous les horizons avec l’objectif d’obtenir le maximum de référencements mutuels. Au départ, 13 personnes ont joint le réseau de Stephanie Holmes-Winton. À la longue, ce nombre est passé à 28. Chaque mardi, le groupe organise un déjeuner-causerie et fait le point sur les derniers développements des affaires de chacun. À l’occasion, ils invitent un conférencier qui traite de sujets d’intérêt pour tout le groupe.

Stephanie Holmes-Winton note qu’il n’est pas évident de demander à des entrepreneurs à l’agenda chargé de se libérer chaque mardi pendant 90 minutes afin d’échanger des idées et des conseils. Mais ça marche ! En 2007, environ 20 % de son chiffre d’affaires a été généré par des contacts établis dans son réseau. Cette proportion est passée à 27 % en 2008. Pour 2009, la conseillère estime que plus du tiers de ses nouveaux clients proviendront de références obtenus par le truchement de son groupe d’entrepreneurs.

Lancer un réseau de contacts variés Maintenant que ses affaires sont bien établies, Stephanie Holmes-Winton pourrait faire partie d’un réseau de professionnels des services financiers. Mais elle préfère fréquenter des gens œuvrant dans des secteurs différents du sien. « Il n’y a qu’ici que j’entends parler de marques de commerce, d’embauche d’employés, de relations avec la presse et de conférences publiques. Tous ces sujets m’ont été utiles. En côtoyant des personnes de divers milieux, je parviens à élargir mes horizons », dit la conseillère.

Si vous vous demandez quoi faire pour tonifier votre entreprise de services financiers, songez à lancer un réseau de contacts variés. Si vous ne savez pas par où commencer, vous pouvez vous joindre à la chambre de commerce de votre localité. «Votre métier ne consiste pas uniquement à vendre des produits, mais aussi à bâtir une équipe. La mienne m’a ouvert l’esprit et de nombreuses portes», conclut Stephanie Holmes-Winton.

Traduit et adapté d’un article paru sur le site Advisor.ca.