ACVM : Les lacunes les plus courantes

Par Dominique Lamy | 22 juillet 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) viennent de publier les résultats obtenus dans le cadre du programme d’examen de l’information continue en date du 31 mars 2013.

L’avis en question présente des exemples détaillés des lacunes les plus courantes relevées par les ACVM dans les états financiers, les rapports de gestion et d’autres éléments d’information prévus par la législation, et fournit des suggestions et indications pratiques pour améliorer l’information fournie.

« Il est primordial de garantir aux investisseurs des documents d’information continue de grande qualité pour leur permettre de prendre des décisions d’investissement éclairées et en toute confiance », a déclaré par voie de communiqué Bill Rice, président des ACVM et président-directeur général de l’Alberta Securities Commission.

Au cours de l’exercice 2013, les membres des ACVM ont ainsi effectué 1336 examens (368 examens complets et 968 examens limités à des sujets précis), ce qui représente une augmentation de 7 % par rapport aux 1248 examens de l’exercice 2012. L’augmentation du nombre d’examens reflète l’importance un peu plus grande accordée aux examens limités à des sujets précis.

Les conclusions des examens pour l’exercice sont les suivantes :

  • 2 % des examens ont amené les ACVM, dans leurs efforts de sensibilisation, à avertir les émetteurs assujettis de certains points à améliorer dans l’information fournie;
  • 5 % des émetteurs ont vu leur nom inscrit sur la liste des émetteurs en défaut, ou ont fait l’objet d’une ordonnance d’interdiction d’opérations ou d’une recommandation de mesures d’application de la loi;
  • 14 % des examens ont conduit à des modifications ou au nouveau dépôt de certains documents;
  • 26 % des examens se sont soldés par des « modifications prospectives » obligeant les émetteurs assujettis à faire certaines améliorations dans leurs prochains documents à déposer;
  • 53 % des émetteurs n’ont pas eu à apporter de modifications ni à déposer de nouveaux documents, alors que seuls 44 % des émetteurs n’avaient pas eu à apporter de modifications ou à déposer de nouveaux documents en date du 31 mars 2012.

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Dominique Lamy