Adieu, les formulaires papier !

Par Ronald McKenzie | 28 janvier 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’ère des formulaires imprimés pour souscrire une assurance vie pourrait bientôt n’être qu’un mauvais souvenir. Elle céderait sa place au « traitement direct », processus électronique qui permettrait aux conseillers et à leurs clients de conclure des contrats d’assurance vie en un tournemain.

Un changement d’importance capitale

Réunis mardi dernier à Toronto, quelque 130 délégués de tous les horizons de l’industrie de l’assurance vie ont discuté des avantages de se débarrasser complètement du papier. En optant pour un mode de souscription totalement électronique, disent-ils, les clients, les conseillers et les compagnies d’assurance gagneront temps et argent.

« Les conseillers sont unanimes pour dire qu’il s’agit du changement le plus important qui peut se produire et qu’il aurait dû être fait il y a plusieurs années !», a indiqué Byren Innes, premier vice-président et directeur de NewLink Group, une société-conseil de l’industrie de l’assurance vie.

En effet, même si nous sommes en 2010, il faut en moyenne 36 jours pour traiter une demande d’assurance vie. Sauf en ce qui a trait aux examens médicaux, dans le cas de certaines demandes d’assurance, tout le processus pourrait se faire aussi rapidement qu’en 24 heures.

Non seulement le traitement direct améliorerait l’empreinte écologique de l’industrie, mais elle se révélerait plus efficace au point de vue de la gestion. On le sait, les formulaires imprimés font partie de l’accord juridique de la police d’assurance. Mais en raison de la longueur des formulaires, les conseillers peuvent facilement oublier de cocher une case ou de ne pas inscrire suffisamment de renseignements à propos d’une consultation auprès d’un médecin. Ils doivent alors revoir leurs clients afin de mettre les renseignements à jour, ce qui est fastidieux pour tout le monde.

Au contraire, avec le traitement direct, les conseillers remplissent la demande électroniquement en compagnie de leurs clients. Ils peuvent vérifier directement si les réponses sont complètes et les clarifier auprès de leurs clients sur-le-champ. Les principales données de la demande sont ensuite sécurisées et accessibles immédiatement à toutes les parties prenantes du processus confidentiel. Cela comprend les conseillers, les distributeurs, les assureurs et les partenaires de l’industrie qui administrent les examens médicaux directement auprès des clients.

Réduire la bureaucratie

« Les conseillers croient que ce changement augmentera la satisfaction de la clientèle. En ce qui a trait à leur travail, ils entrevoient une importante diminution des formalités administratives, ce qui leur donnera plus de temps pour communiquer avec les clients, transiger avec eux et faire preuve de plus de professionnalisme », a noté Byren Innes.

Les délégués n’ont pas pu déterminer la date à laquelle le « traitement direct » deviendra la norme en assurance vie. Entre-temps, l’organisme CLIEDIS, qui se consacre à la création et à l’acceptation de normes et de conventions afin d’améliorer l’efficacité de l’industrie canadienne de l’assurance-vie, fera progresser le dossier.

Ronald McKenzie