Assurance vie : 266 000 $ recherchés

Par La rédaction | 26 novembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En moyenne, les Canadiens ont besoin de 265 607 $ de protection d’assurance vie à leur décès pour couvrir leurs frais funéraires et leurs dettes et assurer un soutien financier à leurs proches, indique un sondage de BMO dévoilé hier.

Menée par Pollara auprès de 1 002 Canadiens âgés de 18 ans et plus, cette enquête d’opinion montre toutefois que le montant requis varie selon la situation de chacun et selon la région.

Ainsi, ce chiffre tombe à 93 188 $ au Québec, tandis qu’en Ontario, il grimpe à 418 879 $. Une différence énorme que les sondeurs n’ont pas expliquée, reconnaît Rocco Casullo, chef de la division Produits d’assurance offerts directement aux consommateurs chez BMO.

Moins cher pour les célibataires… avec enfant

Sur le plan national, les personnes mariées ou en union de fait avec des enfants évaluent leurs besoins à 320 974 $ en moyenne, comparativement à 290 962 $ pour celles qui n’en ont pas.

De leur côté, les célibataires vivant seuls considèrent avoir besoin de 186 629 $, alors que, curieusement, leurs homologues ayant des enfants répondent qu’ils se contenteraient de 106 517 $.

Par ailleurs, 65 % des Canadiens (61 % des Québécois) se disent conscients qu’une maladie grave ou une invalidité découlant d’un accident aurait une incidence importante sur leur niveau de vie ou celui de leur famille.

Seuls 16 % ont une couverture totale

Plus de la moitié des répondants (55 %) estiment qu’il suffirait de moins de six mois pour qu’ils commencent à se sentir éprouvés financièrement s’ils tombaient gravement malades ou s’ils devenaient invalides, alors que plus du tiers (38 %) éprouveraient même des difficultés dans un délai inférieur à trois mois.

Le sondage révèle enfin que seuls 16 % des Canadiens ont souscrit une protection complète d’assurance vie, maladie grave et invalidité. Lorsqu’on leur demande pourquoi, ils évoquent les trois motifs suivants : un coût trop élevé (38 %) ; une bonne santé (27 %) ; une assurance au travail (26 %).

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