Banque Nationale et Sun Life : partenariat historique

Par Ronald McKenzie | 13 novembre 2009 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La Financière Sun Life et la Banque Nationale viennent d’écrire une page d’histoire. Pour la première fois de leur existence, les deux géants financiers ont décidé de joindre leurs efforts dans un partenariat stratégique. En vertu de l’entente annoncée hier, quelque 3 000 conseillers de la Sun Life pourront offrir à leurs clients de nombreux produits financiers de la Banque Nationale.

Pour l’immédiat, il s’agit de prêts REER, mais, à compter de mars 2010, ce sera le populaire Compte Tout-En-Un, des prêts hypothécaires conventionnels et des leviers financiers.

L’entente, d’une durée de cinq ans, permettra à un bassin potentiel de 1 million de clients de la Sun Life de bénéficier de plusieurs avantages que propose la Banque Nationale. Par exemple :

  • La capacité de consolider les dettes de consommation à un taux d’intérêt concurrentiel.
  • Un aperçu récapitulatif de toutes leurs activités liées à la gestion des liquidités dans un relevé mensuel.
  • Un nombre de transactions électroniques illimité et sans frais.
  • Une somme minimum de 25 000 $ pour obtenir une marge de crédit.

À leur catalogue de solutions d’assurances, les conseillers de la Sun Life pourront donc ajouter des services bancaires avancés.

« En investissant dans la conception de produits ainsi que dans les services et les partenariats, la Financière Sun Life augmente le nombre de produits offerts aux clients et la qualité de ceux-ci, propose de nouveaux outils aux conseillers et renforce sa position en tant que chef de file de l’innovation dans le marché de la gestion de patrimoine », a indiqué la Sun Life.

Pour la Banque Nationale, cette alliance s’inscrit dans sa stratégie de croissance par acquisition ou par partenariat. De cette façon, la plus importante banque du Québec peut étendre son secteur de la distribution dans des «marchés choisis» développés par des firmes reconnues qui présentent déjà une «proposition de valeur complète et concurrentielle» aux consommateurs, a expliqué la Banque Nationale.

Ronald McKenzie