Bourse : l’année 2014 s’annonce prometteuse

Par Ronald McKenzie | 3 Décembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Charles E. Martin a frotté sa boule de cristal boursière pour voir ce qui attend les investisseurs en 2014.

De manière générale, rien que du bon, prévoit le vice-président et gestionnaire de portefeuille à Gestion de patrimoine TD.

Au Canada, le marché des actions devrait continuer de progresser et générer des rendements de près de 10 %. En effet, la croissance économique et la hausse des bénéfices des entreprises combleront les écarts entre les rendements passés des marchés des actions des indices composés S&P 500 et TSX.

Les entreprises dont les ventes, les bénéfices et les dividendes affichent une croissance soutenue devanceront les entreprises des secteurs plus volatils.

Quant au rendement des obligations, M. Martin fixe une cible de 1 à 3 %.

Aux États-Unis, le cours des actions devrait augmenter pour une sixième année consécutive et offrir une performance elle aussi de près de 10 %. « Les grandes multinationales afficheront une tenue supérieure à celle des entreprises de moindre envergure dont les titres sont plus onéreux, de sorte que les sociétés américaines à grande capitalisation domineront le marché », estime l’expert.

Compte tenu du resserrement attendu de la politique monétaire américaine, les actions des entreprises qui présentent des antécédents et des perspectives de croissance du dividende devraient afficher plus de tonus que celui des actions privilégiant un rendement à court terme.

Le rendement obligataire cible sera de 1 à 3 %.

Pour ce qui est des marchés internationaux et émergents, M. Martin continue de privilégier les sociétés à grande capitalisation du nord de l’Europe qui ont une portée mondiale et qui « versent des dividendes substantiels ». L’amélioration des marchés du sud de l’Europe l’incite à ajouter à ses portefeuilles un plus grand nombre d’actions de sociétés à grande capitalisation d’Europe méridionale, ce qui devrait produire des rendements de près de 10 %.

Les marchés émergents devraient tirer leur épingle du jeu en raison de l’expansion des économies américaine et européenne, qui stimulera les exportations, la croissance et les bénéfices des sociétés des marchés émergents.

Le rendement des marchés des actions devrait cadrer avec celui des grands marchés internationaux.

Ronald McKenzie