Bourses : les Canadiens ont regardé le train passer

Par Ronald McKenzie | 25 janvier 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Les Bourses mondiales ont remonté de manière spectaculaire depuis le creux de mars 2009, mais la plupart des Canadiens n’en ont pas profité. En fait, pendant le rallye boursier, 86 % d’entre eux ignoraient que les marchés reprenaient du poil de la bête, ce qui explique pourquoi la plupart d’entre eux se sont contentés de regarder le train passer.

Voilà quelques constats qui ressortent d’un sondage mené pour le compte de la firme d’investissement Franklin Templeton. Dommage, car 2009 a été la meilleure année pour le S&P/TSX depuis 1979.

Des prudents qui se croient audacieux Les épargnants canadiens apprendront-ils de leurs erreurs ? On peut en douter. L’étude de Franklin Templeton montre que 58 % d’entre eux ne semblent pas avoir l’intention de quitter les lignes de touche en 2010. Quelque 40 % se décrivent comme des investisseurs « sceptiques » ou « timides ». En février dernier, ils étaient 34 % à se qualifier ainsi.

Les investisseurs canadiens ne s’embarrassent pas des paradoxes. Ainsi, près du tiers des personnes sondées (29 %) se décrivent comme étant analytiques, opportunistes et tolérants au risque. Or, l’étude montre que seulement 13 % d’entre elles ont pris position dans le marché.

Le sondage indique également que les projets d’investissement varient énormément selon le niveau de scolarité et de revenu des participants. Par exemple, les ménages qui déclarent des revenus de 100 000 $ prévoient effectuer de nouveaux placements en 2010. À 57 %, les diplômés universitaires feront de même.

Par ailleurs, on apprend que 14 % des hommes, comparativement à 4 % des femmes, sont intéressés à investir dans des actions, directement ou par le truchement des fonds communs. Ces proportions sont conséquentes : 48 % des femmes estiment que nous sommes dans un marché baissier, contre 38 % des hommes.

Ronald McKenzie