Capital de risque : le Québec se taille la part du lion

Par Ronald McKenzie | 9 septembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

L’industrie du capital de risque se porte bien au Québec, si l’on en croit les plus récentes données de Réseau Capital.

Pour les six premiers mois de 2013, les investissements se sont chiffrés à 433 millions de dollars, dépassant déjà les 415 millions qui ont été injectés pendant toute l’année 2012.

Le 2e trimestre a été particulièrement faste : les investissements en capital de risque ont totalisé 246 millions de dollars, soit deux fois plus qu’au trimestre correspondant de 2012.

Toujours au premier semestre 2013, le marché canadien a connu une légère augmentation de 17 % avec 886 millions de dollars investis. Le Québec domine largement avec 49 % de tous les placements au pays. Fait à noter, Montréal a accaparé 41 % de tous les fonds investis au Canada.

Parmi les transactions importantes conclues au Québec, notons la ronde de financement de 50 millions de dollars qu’a réalisée la société Enerkem en juin dernier. Ce capital vient s’ajouter aux 37 millions obtenus au 1er trimestre de l’année.

Dans les secteurs non technologiques, les capital-risqueurs ont avancé 105 millions de dollars pour conclure des transactions avec, notamment, le transporteur aérien Propair et l’équipementier militaire Revision Military.

«Le bilan des deux premiers trimestres de l’année en cours est fort éloquent : les investissements en [capital de risque] sont en pleine expansion et le Québec est avantageusement positionné afin de profiter de ces conditions de marché», a déclaré affirme Jack Chadirdjian, président-directeur général de Réseau Capital.

Cependant, les activités de collecte de fonds ont progressé plus lentement, en comparaison avec l’année 2012. Il faut dire que, l’an dernier, quelques clôtures importantes de sociétés en commandite ont dicté les tendances du marché.

«Nous sommes confiants que la situation saura évoluer de façon positive d’ici la fin de l’année en cours», a conclu Jack Chadirdjian

Ronald McKenzie