CELI : on ne sait pas trop comment ça marche, mais on en prend!

Par Ronald McKenzie | 20 Décembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Selon un sondage de BMO Banque de Montréal, près de la moitié des Canadiens (48 %) disent maintenant détenir un CELI. C’est un bond spectaculaire de 23 % par rapport à 2012.

L’étude de BMO indique que :

  • La cotisation moyenne se chiffrera à 3625 $ cette année.
  • Les Canadiens, hommes et femmes, sont à parts égales susceptibles d’avoir un CELI, tandis que les personnes âgées de 65 ans et plus sont plus enclines à avoir un compte que les Canadiens des autres groupes d’âge (53 %).
  • Le « taux d’adoption » du CELI est plus élevé dans l’Ouest canadien qu’ailleurs. Au Québec, il se situe à 40 %, alors qu’il est de 55 % en Alberta et de 53 % dans les Prairies et en Colombie-Britannique.
  • Les participants ont défini les retraits non imposables (33 %) et la capacité de retirer des fonds en tout temps (27 %) comme étant les principaux avantages du CELI.
  • À 57 %, les liquidités constituent la forme d’investissement la plus courante dans un CELI. Suivent les fonds communs (25 %), les CPG (23 %), les actions (14 %) et les fonds négociés en Bourse (5 %).

Malgré ce taux d’adoption impressionnant, le sondage de BMO démontre qu’un grand nombre de Canadiens, dont particulièrement les Québécois, ignorent toujours certains aspects spécifiques du CELI.

Ainsi :

  • À peine 19 % des personnes sondées savent que la nouvelle limite de cotisation est de 5500 $ (plutôt que de 5000 $).
  • Seulement 11 % ont identifié correctement tous les six types de placements admissibles au CELI.
  • Environ la moitié des Canadiens ont dit savoir quand les cotisations de CELI sont imposées (52 %) et combien ils peuvent cotiser de nouveau après un retrait (47 %).
  • Un titulaire de CELI sur dix (10 %) a trop cotisé depuis l’ouverture de son compte.

Ronald McKenzie