Cinq bonnes raisons de ne pas vendre vos actions

Par La rédaction | 13 août 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Acheter des actions au bon moment est plus facile que de les vendre au moment opportun. Pour aider les investisseurs à bien faire la part des choses et à maximiser leurs profits, Peter Hodson, chroniqueur au quotidien The Financial Post et également chef de la direction de la firme 5i Research, recommande de soupeser cinq points avant de liquider des actions.

1. La capitalisation boursière. À mesure qu’une entreprise croît, elle attire différents types d’investisseurs. En effet, une petite entreprise représente généralement une valeur moindre, car ses titres sont moins liquides. Elle laisse l’impression de constituer un risque supérieur à la moyenne. Lorsque cette entreprise franchit le cap psychologique des 100 millions de dollars en capitalisation boursière, elle quitte son statut de « micro-cap » pour gagner des galons supplémentaires. Davantage rassurés, les investisseurs institutionnels commencent à s’y intéresser et à acheter ses actions. Si cette entreprise parvient à faire grimper sa capitalisation boursière à 1 milliard de dollars, l’impact sera encore plus marqué. De nouveaux investisseurs afflueront et pousseront le cours des actions encore plus haut.

Peter Hodson donne l’exemple d’Alaris Royalty (AD.TO), dont la capitalisation boursière s’approche du milliard de dollars. Le cours de son titre a bondi de 45 % au cours de la dernière année. Si elle franchit le cap du milliard, elle sera à surveiller, signale-t-il. Le temps n’est pas venu de s’en départir.

2. Croissance des profits et progression de l’action. Le cours d’une action monte-t-il au même rythme que les profits de l’entreprise? Voilà un point à vérifier. Le titre de Constellation Software (CSU.TO) est en hausse de 31 % cette année. Mais son bénéfice d’exploitation, lui, affiche +39 %. Des investisseurs pourraient considérer que cette firme informatique est moins chère aujourd’hui qu’en janvier en raison de la progression de ses profits et décider d’emmagasiner ses actions. Par conséquent, avant de vendre ce titre, il serait sage de « vérifier la tendance des profits » de Constellation Software, conseille le chroniqueur.

3. La force du marché et les perspectives de croissance. Les investisseurs qui possèdent des actions d’une entreprise en forte croissance dans un marché robuste ont de bonnes chances de faire de l’argent à la Bourse, dit Peter Hodson. Actuellement, le marché américain se porte bien, et nous commençons à voir les bénéfices des entreprises prendre du tonus. Ce n’est pas le temps de vendre ses actions, indique l’expert.

4. La solidité des bénéfices. Pourquoi l’action de Facebook (FB.Nasdaq) s’est-elle appréciée de 30 % en juillet après avoir été passée à la moulinette depuis son introduction en Bourse? Simple : Facebook a déjoué les analystes en inscrivant des bénéfices plus solides que prévu. « Lorsqu’une entreprise surprend positivement, ne vous précipitez pas pour vendre ses actions », exhorte Peter Hodson. En effet, les analystes prendront un certain temps avant de digérer ces nouvelles inattendues. Les chances sont alors bonnes qu’ils recommandent le titre et fixent des cours cibles élevés. Les investisseurs tiendront compte de leur avis et pourraient acheter l’action, tandis que les vendeurs à découvert se hâteront de fermer leurs positions. Cette effervescence autour du titre contribuera à en renforcer le cours.

5. Les marges bénéficiaires. Une entreprise qui améliore ses marges bénéficiaires, brutes et nettes, peut se révéler un cheval gagnant à long terme. Elle attirera l’attention des grands investisseurs et des analystes pour qui cette donnée est cruciale dans leurs décisions de placement et leurs recommandations aux clients. L’impact sur le cours de l’action peut être important. Si vous détenez des titres d’une société rentable et bien gérée, pourquoi les vendriez-vous?

La rédaction