Cinq impacts d’une espérance de vie plus longue

Par La rédaction | 23 août 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un homme de 60 ans a devant lui encore 27,3 ans en moyenne, selon de nouvelles projections de l’Institut canadien des actuaires. Une femme de 60 ans a devant elle 29,4 ans en moyenne. S’il y a des raisons de se réjouir que l’on vive plus facilement jusqu’à près de 90 ans, cela vient aussi changer nos façons de planifier nos finances, souligne Rob Carrick, dans le Globe and Mail.

1- Les jeunes auront peut-être à choisir entre une maison ou la retraite Les jeunes adultes ont désormais suffisamment de compétences financières pour savoir qu’ils doivent commencer à épargner le plus tôt possible une fois leurs études complétées. La question que l’on va se poser davantage : devraient-ils utiliser ces épargnes pour l’achat d’une première maison ou en vue de la retraite?

Avec le prix des propriétés qui a considérablement augmenté dans les dernières années, une fois payée la mise de fonds, et par la suite les versements mensuels, il reste souvent bien peu d’argent pour l’épargne dans un CELI ou un REER. « Des augmentations de salaires à venir ne règleront pas le problème, car ces jeunes propriétaires en auront besoin pour payer des hypothèques plus élevés en raison d’une éventuelle hausse des taux », croit de plus M. Carrick.

2- Les meilleures carrières permettent une transition graduelle vers la retraite Avec davantage de personnes en forme jusqu’à 80 ans, il va être courant de conserver une activité professionnelle après s’être retiré de son emploi à temps plein. Les motivations peuvent être aussi bien de vouloir rester actif que d’avoir besoin d’épargner davantage.

Ce que vont rechercher les nouveaux retraités, c’est un travail qui offre des heures flexibles. Le plus simple est de rester dans son domaine professionnel et d’offrir des services en se reposant sur son expertise et sur son réseau de contacts. Les emplois qui permettent ce genre de contrat de consultation auront donc un attrait additionnel.

3- Les méthodes d’allocation d’actif sont à revoir Le vieil adage « 100 moins votre âge » ne fonctionne plus pour fixer l’allocation en actions. Avec cette formule, une personne de 50 ans devrait détenir 50 % de son portefeuille en actions, et 50 % en obligations. On peut désormais affirmer que cette répartition n’est pas assez vigoureuse pour construire une épargne devant durer pendant 25 ou 30 ans après la retraite.

4- Un retour des rentes viagères Vendues par les grandes compagnies d’assurance, les rentes viagères offrent au rentier un flux de revenus pour le reste de ses jours. « Les rentes viagères ne produisent peut-être pas le meilleur rendement possible pour chaque dollar investi, mais elles compensent avec leur aspect ‘zéro stress’. C’est un complément parfait au reste de votre portefeuille plus dynamique », affirme M. Carrick.

5- La vraie solution : épargner davantage Épargner plus est la seule option qui permette de se dégager une marge de manœuvre pour choisir librement ce que l’on veut faire, que ce soit d’investir plus dynamiquement ou de travailler plus longtemps. Il ne faut pas perdre de vue aussi que les gouvernements ont tendance à se désengager de plus en plus des questions de retraite, un phénomène qui va se poursuivre.

La rédaction