Claret tente de rassurer ses clients

19 septembre 2005 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(19-09-2005)Dans la foulée des scandales Norbourg et Zenith, la CorporationGestion de placements Claret, de Montréal, a envoyé à sesclients un document expliquant la structure de l’entreprise.

D’une part, Claret indique que lorsqu’un client l’engageà titre de gestionnaire de portefeuille, il ouvre un compte auprèsde CIBC Wood Gundy ou du Trust Royal(principalement pour les clients américains).Ces deux institutions agissent comme fiduciaire pour les comptes des clientset leurs coordonnées figurent clairement sur les relevés.

Ce sont elles qui fournissent les relevés de compte mensuels sur lesquelsfigurent toutes les transactions effectuées. En outre, CIBC Wood Gundyet le Trust Royal exigent que tout retrait soit expressément autorisépar le client, sauf en ce qui concerne les frais de gestion que Claret perçoittrimestriellement sur présentation d’une facture. Enfin, les deuxinstitutions s’assurent que les retraits payables à une tiercepartie soient accompagnés d’une demande par écrit dûmentsignée par le client.

Claret ne détient pas les actifs de ses clients ; elle ne fait qu’exécuterles mandats de gestion. Par conséquent, dit-elle, tous les actifs setrouvent sous la protection de la Banque CIBC(ou de la Banque Royale)et leclient en est le seul bénéficiaire.

D’autre part, Claret dispose d’un système informatique quilui permet de comptabiliser toutes les transactions effectuées dans lesportefeuilles. «Si par hasard CIBC Wood Gundy ou le Trust Royal effectuaitune erreur de comptabilisation, nous pourrions la repérer rapidementafin de corriger la situation», précise-t-elle.