Climat de réinvestissement au Québec et dans le reste du pays

18 avril 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les manufacturiers québécois ont l’intention d’investir davantage après avoir réduit cette activité en 2007, indique une enquête de Statistique Canada. Les facteurs à l’origine de ce revirement de situation sont les raffineries (hydrocarbures) et les affineries (métaux).

Un peu plus en amont, les exploitants miniers québécois prévoient aussi largement hausser leurs investissements, lesquels sont passés à 1,9 milliard de dollars. C’est plus qu’ailleurs au Canada, compte tenu de la diversification québécoise dans le domaine des métaux avec l’or, le cuivre et le minerai de fer.

En Ontario, la hausse des investissements en fabrication est plus modeste, mais elle est mieux répartie qu’au Québec. Il y a aussi des hausses pour la finance et les transports qui font contrepoids à un recul pour les mines.

Sans surprise, Statistique Canada nous append que c’est en Alberta que les entreprises prévoient accroître leurs dépenses le plus en valeur (+ 2,5 milliards de dollars). «L’essor continue de la production dans les sables bitumineux et son transport par pipeline est principalement à l’origine de cette croissance», précise l’agence fédérale.

Les pipelines ont aussi joué un grand rôle dans une hausse de plus de 20 % des investissements au Manitoba et en Saskatchewan, à laquelle s’ajoutent des hausses dans les investissements miniers et hydroélectriques.

De toutes les provinces, c’est la Colombie-Britannique qui, cette année, dresse les plans les plus ambitieux pour son industrie pétrolière et gazière. L’industrie minière prévoit aussi presque doubler ses investissements, qui se chiffreront à 1,2 milliard de dollars. La hausse des dépenses en aval dans la fonte et l’affinage a aidé à compenser une baisse des investissements dans l’industrie de la fabrication des produits forestiers.