Des erreurs humaines causeraient les krachs éclairs

Par Ronald McKenzie | 20 juin 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Ce sont les humains, et non pas les super-ordinateurs qui effectuent des milliers de transactions boursières à la minute, qui seraient les principaux responsables des krachs éclairs.

Voilà la conclusion à laquelle arrive la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis après avoir mené une enquête sur la question, rapporte l’agence Bloomberg.

Invitée par un sous-comité du Sénat américain à faire la lumière sur le flash crash de mai 2010 à la Bourse de New York, la SEC a noté qu’un grand nombre d’ordres d’achat et de vente ont résulté d’opérations effectuées à la main.

Le régulateur a également constaté qu’une kyrielle de transactions comportaient des erreurs de débutant : mauvais symboles boursiers, ordres à cours limité mal programmés, inexactitude dans les quantités de titres négociés, etc.

Si le krach éclair de mai 2010 semble tirer son origine d’erreurs humaines, il faut dire que les super-ordinateurs ont contribué à créer l’effet boule de neige. Des observateurs doutent en effet que des ordres maladroitement passés puissent causer en quelques secondes des ventes massives d’actions reconnues pour leur forte liquidité. La technologie doit certainement avoir quelque chose à voir dans le déferlement des transactions, affirment-ils.

Au cours du krach éclair de mai 2010, qui n’a duré que quelques minutes, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles a perdu près de 1000 points avant de rebondir tout aussi rapidement.

Ronald McKenzie