Des lacunes en planification successorale

Par Ronald McKenzie | 16 Décembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Vous devriez regarder de plus près la planification successorale de vos clients, si l’on se fie à un récent sondage de BMO Banque privée Harris.

Selon l’étude, près des deux tiers des parents Canadiens (63 %) n’ont pas nommé de tuteur pour leurs enfants mineurs, ou n’ont même pas établi de testament. Bien que la majorité des participants n’aient pas officiellement nommé quelqu’un à titre de tuteur, 80 % des Canadiens concernés par cette question ont une idée de la personne qu’ils nommeraient.

Sans surprise, on apprend que les membres de la famille arrivent en tête de liste. Sont ainsi préférés les frères et sœurs (47 %), les parents (17 %) et d’autres membres de la famille, tels que les grands-parents, ou les oncles et les tantes (16 %).

Les tuteurs, rappelle BMO, deviennent légalement responsables de la garde d’un enfant s’il devait arriver quelque chose à ses parents. « La façon la plus efficace pour les parents, sur le plan juridique, de nommer un tuteur pour leurs enfants est de préciser leur choix dans un testament », note-t-elle. Or, le sondage de BMO révèle que 40 % des Canadiens qui ont des enfants d’âge mineur ne disposent pas d’un testament en bonne et due forme!

Si certains de vos clients sont dans cette situation, attirez leur attention sur les conséquences qu’une telle lacune peut entraîner. « Choisir un tuteur est un processus délicat, qui demande beaucoup de réflexion et de préparation. Ce n’est pas quelque chose qui devrait être précipité, ni pris à la légère », souligne BMO.

Le sondage indique que, au moment de nommer un tuteur pour leurs enfants, l’écrasante majorité des Canadiens (98 %) considère les compétences parentales comme le facteur le plus important, suivi de la stabilité financière (93 %).

Ronald McKenzie