Désinvestir pour… générer de la croissance

Par La rédaction | 15 février 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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D’ici deux ans, 56 % des entreprises canadiennes de services financiers prévoient se départir d’actifs pour créer de la croissance, révèle une étude d’EY.

Un pourcentage équivalent à celui des sociétés pharmaceutiques canadiennes, de même qu’à l’ensemble des compagnies canadiennes, révèle le sondage Learning from private equity: experts at extracting hidden value.

Il est toutefois supérieur à celui :

• des entreprises du secteur des sciences de la vie au Canada (51 %); • de l’ensemble des 900 entreprises sondées par EY, tous secteurs confondus, à l’échelle mondiale (49 %) .

Fait à signaler, seulement 3 % des compagnies canadiennes n’envisagent pas de désinvestir au cours des deux prochaines années et 41 % se disent ouvertes à cette possibilité.

À l’heure actuelle, la faible valeur du huard peut constituer un facteur supplémentaire incitant les sociétés d’ici à vendre certains actifs en plus de pouvoir « procurer un avantage aux entreprises désireuses de redéployer leurs capitaux vers leurs activités essentielles », souligne EY.

OUTIL STRATÉGIQUE

« Les désinvestissements peuvent être un moyen stratégique de créer de la croissance à long terme », rappelle Louis-Philippe Berti, associé des Services consultatifs transactionnels d’EY à Montréal.

Parmi les entreprises canadiennes qui ont procédé à un désinvestissement l’an dernier, tous secteurs d’activité confondus :

• plus du tiers (37 %) ont réinvesti les sommes dans leurs activités principales; • le quart (24 %) ont injecté les fonds dans de nouveaux produits et marchés; • 6 % ont procédé à une acquisition.

À l’échelle planétaire, plus de la moitié (53 %) des entreprises de services financiers disent s’être récemment défaites d’actifs pour pouvoir profiter d’occasions. C’est deux fois plus que l’an dernier (25 %). Selon l’étude, 70 % d’entre elles privilégient la stratégie du désinvestissement pour assurer leur croissance et 84 % croient que cette option a contribué à créer de la croissance à long terme.

La rédaction