Desjardins va accentuer son virage numérique

Par La rédaction | 1 octobre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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« Nous vivons une conjonction de changements qui n’a pas beaucoup d’équivalents dans l’histoire. Cette mouvance rapide touche tous les secteurs d’activité. Pour les entreprises, comme pour les villes, il y a là un enjeu de pertinence, de modernité », a déclaré hier Monique F. Leroux.

À l’occasion d’une allocution à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, la présidente et chef de la direction du Mouvement Desjardins a illustré son propos en évoquant les changements intervenus dans le monde des institutions financières au cours des dernières années, comme l’introduction des premiers guichets automatiques en 1980.

S’ADAPTER À LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE

« Les institutions financières prenaient alors les devants. Elles introduisaient de nouvelles façons de faire. Ce qui a changé, 35 ans plus tard, c’est que les consommateurs ont pris le train du numérique. Ils délaissent les guichets automatiques et manipulent de moins en moins d’argent en espèces. Ils s’attendent à ce que nous ayons de nouvelles propositions à leur faire pour leur faciliter la vie. »

Monique F. Leroux.

Ainsi, Monique F. Leroux a expliqué que, face à cette « révolution numérique » et à la présence grandissante des géants de l’Internet, qui offrent à leur tour des services financiers, Desjardins devra « développer les solutions de mobilité et de proximité que réclament ses membres et clients ».

DÉVELOPPER LA RELATION AVEC LES MEMBRES

La dirigeante a néanmoins reconnu que les services mobiles et les nouvelles solutions technologiques ne pouvaient remplacer la relation humaine, « une relation forte que nous voulons continuer de développer avec nos membres et nos clients ».

« C’est pourquoi nous investissons aussi dans de nouveaux lieux physiques, de nouveaux types de caisses et dans nos centres de contact », a-t-elle précisé, en rappelant l’ouverture récente d’un nouveau centre de service au Marché central, à Montréal, ou des centres 360d, à l’intention des 18-30 ans, près de l’Université de Montréal, de Concordia et de l’UQÀM.

Si Desjardins « a le devoir de se tourner vers l’avenir, d’innover et de croître pour servir ses membres et ses clients », Monique F. Leroux a par ailleurs estimé qu’il devait en être de même pour Montréal.

POSITIONNER MONTRÉAL AU NIVEAU MONDIAL

Selon le communiqué émis par le Mouvement, la métropole a en effet « besoin de stratégies de développement » afin de la positionner « non seulement au Québec, mais aussi au niveau mondial ». Pour y parvenir, la dirigeante a dévoilé certaines des conclusions du comité consultatif sur l’avenir de Montréal qu’elle a présidé.

Celui-ci a retenu quatre grands secteurs stratégiques (voir ci-dessous) « qui doivent à nos yeux être au cœur d’une vision porteuse d’avenir pour le développement de Montréal, ville ouverte sur le monde », souligné Monique F. Leroux.

« Nous sommes tous concernés. Il n’y a pas de doute, nous devons agir. Pour que nos entreprises, notre ville, notre société conservent leur place et continuent à se développer et à rayonner dans un monde en changement. C’est à nous tous de créer l’avenir! », a-t-elle conclu.

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