Devenir propriétaire, de plus en plus facile

Par La rédaction | 23 juin 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Immobilier : portrait de l’accès à la propriété au Québec

Au Québec, l’accessibilité à la propriété s’est améliorée l’an dernier et la tendance s’est maintenue au premier trimestre, indique le rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété publié hier par la Banque Royale.

« Les acheteurs de la province ont bénéficié des conditions les plus favorables en près de six ans pour les maisons unifamiliales, et en 10 ans pour les appartements en copropriété », commente Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef à la RBC.

Toutefois, nuance-t-il, « ces conditions plus favorables n’ont pas stimulé de façon importante l’intérêt des acheteurs, l’activité du marché demeurant plus faible que les moyennes historiques ».

32,9 % DU REVENU POUR UN BUNGALOW

Selon le rapport, « les mesures d’accessibilité à la propriété de RBC, qui expriment la part du revenu avant impôts qu’un ménage doit consacrer aux coûts de propriété d’une résidence à la valeur de marché, ont diminué pour tous les types de logement au premier trimestre » (une diminution de la mesure correspond à une amélioration de l’accessibilité).

Ces mesures ont baissé pour chacune des trois catégories de logement au cours des trois premiers mois de l’année. Ainsi, l’achat d’un bungalow représentait 32,9 % du revenu, tandis que celui d’une maison à deux étages en accaparait 41,1 %, soit un recul de 0,3 % dans les deux cas.

DES PROCHAINS MOIS PROMETTEURS

Pour les condos, le recul a été moindre (-0,1 %) et le coût d’accès à la propriété équivalait à 25,5 % des revenus d‘un ménage.

Toujours au premier trimestre, le marché de la revente se situait encore à un niveau de 5,4 % en dessous de la moyenne sur 10 ans, note par ailleurs la RBC, même si « l’activité s’est redressée considérablement ce printemps », avec la création de près de 50 000 emplois depuis le début de l’année.

« Les nouveaux emplois créés et l’amélioration des niveaux d’accessibilité devraient être de bon augure pour le marché de la revente dans la période qui est devant nous », prévoit Craig Wright.

À MONTRÉAL

À Montréal, la situation est également favorable, indique l’économiste. Ainsi, après « une série d’améliorations substantielles l’année dernière, les progrès enregistrés sur le plan de l’accessibilité à la propriété ont permis aux acheteurs de la région de tirer profit de certaines des plus importantes diminutions du coût de propriété d’une résidence qui aient été observées dans les plus grandes villes du Canada ».

Les niveaux d’accessibilité dans la métropole ont progressé dans chacune des trois catégories de logement. Les mesures de la RBC ont affiché des baisses de 0,4 % pour les maisons à deux étages (pour s’établir à 47,8 %), de 0,2 % pour les bungalows (37,2 %) et de 0,1 % pour les condos (29,2 %).

La rédaction