Disnat, meilleure maison de courtage réduit au pays

Par Ronald McKenzie | 23 septembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les investisseurs autonomes canadiens ont désigné la firme Disnat comme étant la meilleure maison de courtage réduit en 2011, selon le palmarès qu’a dressé la firme J.D. Power and Associates.

C’est la troisième année consécutive que Disnat, une division de Desjardins, remporte la palme. Sur une note maximale possible de 1 000 points, elle en récolté 729.

Disnat s’est particulièrement distinguée au chapitre de l’information sur les comptes et des ressources en matière d’information. Courtage direct Banque Nationale a suivi avec 724 points, tandis que Qtrade a terminé troisième avec 709 points.

Ce qui retient l’attention cette année, c’est l’insatisfaction grandissante des investisseurs autonomes vis-à-vis de l’ensemble du secteur du courtage réduit au pays. Leur niveau de contentement a diminué considérablement par rapport à l’an dernier. Il est passé de 707 à 679 points et traîne derrière les autres secteurs de services financiers au Canada.

Les reculs les plus importants concernent la résolution des problèmes, les ressources en matière d’information et les produits offerts. « Les investisseurs sont moins satisfaits parce qu’ils perçoivent moins de valeur liée à leur maison de courtage. Le problème ne réside peut-être pas dans l’offre de produits aux investisseurs, mais plutôt dans le fait d’utiliser des communications proactives pour s’assurer qu’ils sont au courant de tous les outils et de toutes les ressources mis à leur disposition par leur maison de courtage », a expliqué J.D. Power.

Comme toutes les grandes banques canadiennes disposent de leur propre firme de courtage réduit, les investisseurs, également clients de ces banques, sont en mesure d’effectuer des comparaisons. Apparemment, les services qu’ils obtiennent dans les maisons de courtage réduit ne semblent pas être à la hauteur de ceux qu’ils trouvent dans les banques.

« En n’assurant pas une expérience supérieure comparable à celle fournie par leurs banques mères, les maisons de courtage réduit manquent à la mission de leur secteur d’activité et courent le risque de nuire à la valeur de leurs marques mères », a commenté J.D. Power.

L’étude, qui en est à sa troisième année, évalue la satisfaction des investisseurs à l’égard de leur principale maison de courtage réduit, en fonction de six facteurs clés, soit l’interaction, les frais de négociation et honoraires, les renseignements sur les comptes et les relevés, les produits offerts, les ressources en matière d’information et la résolution des problèmes.

Elle a été menée en mai et juin 2011 auprès de 3 358 investisseurs ayant recours aux services de placement offerts par des maisons de courtage réduit au Canada.

Ronald McKenzie