Durs à battre, les indices boursiers

Par Ronald McKenzie | 2 novembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Seulement 18 % des gestionnaires canadiens de fonds à grande capitalisation ont réussi à surclasser l’indice composé S&P/TSX au cours du 3e trimestre. C’est le « niveau le plus faible jamais enregistré », signale la firme Investissements Russell dans son plus récent rapport sur la gestion active.

Le rendement médian des fonds canadiens à grande capitalisation a progressé de 5,8 % durant cette période, alors que le S&P/TSX a enregistré + 7 %. « Nous sommes d’avis qu’il s’agit d’un contexte difficile pour la gestion active », a commenté Investissements Russell.

La contre-performance des gestionnaires actifs dans les grandes capitalisations s’explique par la sous-pondération de leurs portefeuilles en titres des matériaux (les aurifères en particulier) et de l’énergie.

Or, ces deux secteurs ont connu une bonne poussée lors du 3e trimestre. Comme ils représentent à eux seuls les deux tiers du rendement trimestriel du S&P/TSX, il devient extrêmement ardu de battre l’indice de référence lorsqu’on détient peu de ces actifs.

Investissements Russell note que les gestionnaires actifs axés sur les dividendes ont subi l’impact le plus négatif puisque leurs portefeuilles affichaient une sous-pondération de presque 8 % en titres aurifères et de 4 % en actions du secteur de l’énergie.

« L’ampleur de la contre-performance des gestionnaires axés sur les dividendes peut en étonner plusieurs. Mais Il ne faut pas oublier que ces gestionnaires ont tendance à avoir des positions sectorielles plus importantes comparativement à d’autres styles, ce qui peut entraîner des fluctuations plus prononcées par rapport à l’indice de référence. De plus, ces gestionnaires ont affiché d’excellents résultats depuis le début de 2011, les investisseurs favorisant des stratégies plus défensives », fait remarquer Investissements Russell.

Au terme du 3e trimestre, 27 % des gestionnaires de croissance ont devancé le S&P/TSX avec un rendement moyen de 6,1 %, comparativement à seulement 16 % des gestionnaires de valeur (+ 5,7 %).

Ronald McKenzie