2019, l’année de tous les dangers

Par La rédaction | 15 novembre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Dynamite, danger, 2019
Photo : deniskot / 123RF

Au cours des douze prochains mois, les investisseurs devraient dresser comme priorité leur protection contre l’inflation et la hausse des taux d’intérêt.

Qualité, liquidité, défense et sélection devront être les maîtres mots des investisseurs en 2019, croit David Rosenberg, l’économiste en chef de Gluskin Sheff et associés, en entrevue avec le Financial Post

MINI-STAGFLATION EN VUE

Ces critères pourront éviter aux investisseurs de subir des déconvenues face à la montée incessante des taux d’intérêt et de l’inflation, affirme M. Rosenberg. Celui-ci croit que les conflits commerciaux vont se traduire en poussées inflationnistes, notamment aux États-Unis, où la pénurie de travailleurs qualifiés poussera les salaires à la hausse, contribuant à l’inflation.

Il faut aussi s’attendre à un ralentissement de la croissance économique. C’est pourquoi les investisseurs devraient s’intéresser à des compagnies peu sensibles à une situation de croissance réduite. M. Rosenberg parle ainsi d’une mini-stagflation, qui verrait se côtoyer l’inflation et une croissance faible.

Les dernières bulles étaient la bulle techno et la bulle immobilière… La prochaine bulle sera celle du refinancement d’entreprise. Les immenses quantités de liquidités déversées par les banques centrales ont créé une bulle : l’endettement facile n’a pas toujours servi à développer la production, remarque M. Rosenberg. Et les prochaines vagues de financement ne se feront plus à aussi bon marché, prévient-il… ce qui pourrait se traduire par des difficultés pour certaines compagnies.

Dernier conseil de David Rosenberg : « Restez éloigné des secteurs spéculatifs comme le cannabis. »

La rédaction