2022 : un copier-coller de 2021… au ralenti

Par La rédaction | 21 janvier 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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L’année qui s’ouvre ne verra pas les économies ni les marchés financiers connaître leur dynamique de l’année écoulée. Si 2021 a été le rebond des économies, 2022 sera davantage un retour à la tendance d’avant la pandémie.

La croissance économique pourrait bien ralentir en 2022 après le rebond connu en 2021, mais elle demeurera robuste.

Les marchés boursiers devraient bénéficier de cette tendance, même si eux aussi devraient connaître une dynamique inférieure à celle observée l’an passé. C’est que la faiblesse persistante des taux d’intérêt contribuera à soutenir les marchés d’actions, explique une note de Canada Vie.

Le principal défi de l’année qui vient de débuter concerne l’évolution de l’inflation. Il est possible que celle-ci connaisse des niveaux élevés en 2022, ce qui laisserait craindre la mise en place de la stagflation, soit un taux d’inflation élevé simultanément à un faible niveau de croissance économique.

Cependant, l’inflation devrait demeurer transitoire, soutient Canada Vie, qui prévoit un apaisement des pressions inflationnistes en 2022. « Les pressions sur les prix ont déjà commencé à s’atténuer dans le cas d’éléments comme le bois d’œuvre, les taux de fret et les prix de l’essence. Comme les forces désinflationnistes à long terme liées à l’automatisation

et à la technologie demeurent en place, nous estimons que les pressions inflationnistes commenceront à s’apaiser en 2022 », prévoit le rapport.

Les investisseurs devraient également garder un œil sur la Chine, dont la croissance économique connaît un net ralentissement. Toutefois, le taux de croissance de l’Empire du Milieu devrait demeurer au-dessus de 5 %, ce qui serait suffisant pour maintenir la dynamique de l’économie mondiale.

Quant à la menace de la COVID-19, l’économie a appris à s’adapter, et le risque de confinements stricts est de moins en moins probable. Les politiques de soutien à l’économie devraient se réduire, tout en demeurant plus importantes qu’avant la pandémie.

Compte-tenu de cette analyse, Canada Vie maintient une répartition neutre des pondérations en titres à revenu fixe et en actions. Ce choix s’explique par la diminution des mesures de relance et par l’augmentation des échanges commerciaux.