Après les élections, une hausse des taxes?

Par La rédaction | 24 octobre 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
Loupe agrandissant des chiffres.
Photo : Li Xuejun / 123RF

Le nouveau gouvernement libéral reverra plusieurs taxes à la hausse, croit la firme KPMG.

La firme comptable KPMG prévoit une augmentation de plusieurs taxes, voire la création de nouvelles taxes.

Le nouveau gouvernement devrait selon elle continuer de limiter les exemptions sur la vente d’options d’achat d’actions. Cette limite pourrait être fixée à 200 000 $.

Toujours selon ses prédictions, le gouvernement libéral devrait aussi opérer une révision des paliers d’imposition destinée à rééquilibrer la facture fiscale entre les ménages. Le montant personnel de base serait ainsi augmenté à 15 000 $ d’ici 2023. Il s’élève présentement à 11 809 $. Par contre, le montant personnel de base cesserait progressivement d’augmenter pour les particuliers ayant un revenu de 150 605 $ et plus. Ceux gagnant au-delà de 214 557 $ verraient cette augmentation totalement éliminée.

Le programme électoral du PLC prévoit l’imposition d’une taxe sur les propriétés résidentielles vacantes appartenant à des non-Canadiens qui ne vivent pas au Canada. Cette taxe pourrait s’élever à 1 % de la valeur de ces biens immobiliers, qu’ils appartiennent à des particuliers, des sociétés de personnes ou des fiducies.

TAXE SUR LES ARTICLES DE LUXE

Si la plateforme se concrétise, une taxe de 10 % serait créée sur les automobiles de luxe, les bateaux et les avions personnels d’une valeur de plus de 100 000 $.

Des mesures fiscales seraient aussi prises pour faciliter le transfert intergénérationnel des exploitations agricoles.

Selon son programme, le gouvernement libéral devrait taxer le chiffre d’affaires des GAFA (Google-Apple-Facebook-Amazon). Le gouvernement pourrait créer une taxe de 3 % sur les revenus que les grandes multinationales du numérique génèrent au Canada. Le nouveau gouvernement Trudeau imiterait ainsi la France, qui a créé une telle taxe plus tôt cette année, et qui s’est ainsi attirée des sanctions américaines sous forme de tarifs douaniers.

La rédaction